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Mohamed Sayah (DTS du club Kounouz El-Bahia, Oran): « Ce sont les moyens qui nous font défaut »

« Notre club est aujourd’hui un des rares clubs qui résiste au manque flagrant de moyens. Il faut savoir que les vélos et accessoires des coureurs coûtent cher et la plupart des clubs sont dans l’impossibilité d’en bénéficier, au vu de leurs très faibles subventions. Au sein de notre club, on se démène pour mettre nos jeunes dans de bonnes conditions, malgré notre bonne volonté. Certains de nos athlètes concourent avec leurs propres vélos, mais par contre d’autres, qui sont de bons jeunes talents, ont carrément arrêté par manque de vélos. C’est un problème crucial qui entrave le travail de tous les clubs. Notre club qui active à partir de la base et qui compte aujourd’hui 50 adhérents, des poussins jusqu’en seniors, peut aller loin et on prévoit même de créer une catégorie senior, pour peu que les moyens suivent, car la pâte et les bons techniciens existent. La seule solution est de revenir comme avant, quand les clubs étaient gérés par des entreprises et bénéficiaient de gros sponsors. Pour cela, je lance un appel aux instances sportives pour trouver des solutions urgentes avant que cette discipline reine ne disparaisse du paysage sportif dans certaines régions. »
B. Sadek 

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