Vers la création d’une société pour gérer le stade de Douera
Des pourparlers entre le CSA/MCA et la Sonatrach
Dans l’entourage de la grande famille du Mouloudia Club d’Alger, la gestion du stade de Douera fait toujours objet de polémique. Toutefois et à croire une source digne de foi, on s’achemine vers un accord entre le CSA/MCA et la Sonatrach, à travers lequel le géant pétrolier aura à créer une filiale qui aura la charge de gérer le stade Ali-Ammar.
En effet, le premier responsable du CSA/MCA avait crié à qui voulait l’entendre que cela n’est que l’œuvre des fossoyeurs. « La propriété du stade de Douera revient à l’État, cependant, la gestion et l’exploitation seront du ressort du MCA, qui mérite cette structure sportive comme cadeau à l’occasion de son centenaire », avait déclaré le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune. Ce qui est une preuve irréfutable pour Mohamed Khaldi qu’il ne s’agit que d’une fausse polémique, orchestrée par des affairistes de bas étage. Le premier responsable du CSA/MCA faisait allusion à Hadj Redjem, qui voulait à tout prix que la gestion du stade soit assurée par la structure qu’il préside, à savoir la SSA/le Doyen.
Pourquoi Hadj Redjem insiste pour gérer le stade ?
Sans le citer nommément, Khaldi faisait donc allusion à Hadj Redjem, au point que certains cercles ont mené une campagne de dénigrement contre le club sportif amateur ; et dire que le Mouloudia est censé être une seule entité qui regroupe la grande famille du Doyen. Toutefois, la question qui reste à poser est : pour quels desseins Hadj Redjem insiste-t-il pour s’accaparer la gestion du stade ? Voire même, pourquoi serait-il prêt à aller loin dans cette affaire, alors que le CSA/MCA s’est appuyé sur une décision du premier magistrat du pays pour obtenir le droit de gérer cet autre joyau de la capitale ? En effet, Mohamed Khaldi et ses pairs s’appuient sur le décret présidentiel n° 23-385 du 15 Rabie Ethani 1445 correspondant au 30 octobre 2023, attribuant l’exploitation du stade de Douera, « Le Chahid Ali-Ammar dit Ali la Pointe », wilaya d’Alger, au « Mouloudia Club d’Alger (MCA) ». À travers ce décret, on peut clairement lire cela. De ce fait, on peut dire que Hadj Redjem nage contre le courant.
Les discussions sont en cours entre la Sonatrach et le CSA/MCA
Pour revenir aux pourparlers entre la Sonatrach et le CSA/MCA, la même source nous a confié que lors de la dernière rencontre qu’il a eue avec les responsables de la firme pétrolière, le président du club sportif amateur s’est montré favorable à l’idée de la création de cette société pour la gestion du stade de Douera, du moment que la Sonatrach s’est engagée à accompagner toutes les sections sportives du club sportif amateur. À vrai dire, Khaldi, dans un récent entretien qu’il nous a accordé, s’est montré ouvert à toute discussion au sujet de la gestion du stade ; son souci majeur se résumait sur la nécessité de rentabiliser le stade de Douera afin de subvenir aux besoins des sections du CSA/MCA, étant prêt à toute négociation. Maintenant que la Sonatrach a pris le taureau par les cornes en tendant la main au club sportif amateur, Hadj Redjem ne fait plus partie de l’équation, lui qui n’est qu’un fonctionnaire au sein de l’entreprise pétrolière, actionnaire majoritaire de la SSA/le Doyen. Toute forme de manœuvre de sa part pourrait le conduire à se faire rappeler à l’ordre par son employeur, qui l’a déjà blâmé pour son échec dans la gestion du dossier de la convention sportive pour l’exploitation du sigle et des couleurs. Fort de son expérience dans la gestion des grandes structures, le géant pétrolier ne pourra qu’assurer la rentabilité du stade de Douera, au grand bonheur de tous les Mouloudéens qui souhaitent voir leur club uni une nouvelle fois et mettre un terme à ces querelles récurrentes entre la SSA/le Doyen et le CSA/MCA, querelles qui ont pris une autre tournure depuis le règne de Hadj Redjem.
K. M.