En dépit des nombreux noms annoncés comme potentiels successeurs de l’Espagnol Juan Carlos Garrido à la tête de l’équipe première, tels que le Français Corentin Martins, l’Algérien Abdelkader Amrani, le Tunisien Kadri et le Croate Cacic, la direction de l’USM Alger n’a toujours pas trouvé son nouvel entraîneur.
Les contacts ne manquent pourtant pas. Le premier responsable du club, Othmane Sahbane, a négocié avec plusieurs entraîneurs, majoritairement étrangers, mais n’a pas encore conclu d’accord. Sahbane souhaite prendre le temps nécessaire pour dénicher l’entraîneur idéal et éviter toute erreur de casting. Étant donné que l’équipe est exemptée du premier tour préliminaire de la Coupe de la CAF, il préfère étudier davantage de CV pour avoir un choix plus large. Aux dernières nouvelles, il semble sérieusement considérer Nabil El Kouki pour ce poste.
Le technicien tunisien est bien connu dans le football algérien pour avoir entraîné des équipes de renom à l’instar de l’ES Sétif et le CR Belouizdad, avec lequel il a remporté un titre de champion d’Algérie au terme d’un parcours impressionnant en championnat. Un premier round de négociations a eu lieu entre Sahbane et El Kouki. Selon des sources crédibles, le Tunisien a exigé un salaire mensuel supérieur à celui qu’il touchait au CR Belouizdad, où il gagnait 400 millions de centimes par mois. Bien que ce montant soit significatif, ce n’est pas l’argent qui pose problème. Sahbane est en concertation avec ses collaborateurs avant de finaliser l’accord.
Le président de l’USMA souhaite recruter un entraîneur capable de propulser le club vers les sommets du football national et continental. Conscient de l’importance de ce choix pour l’avenir de la formation usmiste, son objectif est de trouver un leader charismatique qui pourra mener l’USMA vers de nouvelles victoires et satisfaire les attentes élevées des supporters. Ce sont ces critères que recherche Sahbane aussi pour le futur entraîneur du club.
K. K. E.