
Dans le cadre de lutte antidopage dans le milieu sportif en général et footballistique en particulier, l’Etat algérien a annoncé, via le Journal Officiel, la création de l’Agence Nationale Antidopage (ANA), par l’ordonnance N 23-01 du 18 Muharram 1445, correspondant au 5 août 2023, modifiant et complétant la loi N 13-05 du 14 Ramadhan 1434, correspondant au 23 juillet 2013 et relative à l’organisation et au développement des activités physiques et sportives.
« Il est créé un établissement public, à caractère administratif, dénommé +Agence Nationale Antidopage+, chargé de coordonner et de mettre en œuvre les actions relatives à la lutte contre le dopage et aux contrôles antidopage, durant et/ou hors compétitions, des sportifs adhérents aux fédérations sportives nationales et internationales dans le respect des dispositions du code mondial antidopage », pouvait-on y lire. « Le dopage constitue une ou plusieurs violations des règles antidopage établies par le code mondial antidopage. C’est le ministre chargé des sports qui fixe la liste des interdictions, indiquant les substances et les méthodes interdites, durant et/ou hors compétition, conformément à la liste publiée et mise à jour par l’Agence mondiale antidopage » a-t-on encore précisé. Dans sa mission, l’ANA est appelée entre autres à « définir un programme national annuel des contrôles antidopage, de poursuivre toute violation des règles antidopage et exercer son pouvoir disciplinaire, en œuvrant en coordination avec les pouvoirs publics à l’effet de subordonner toute aide, contribution ou subvention publiques à l’application automatique des règles antidopage, par toute fédération sportive nationale et/ou ligue sportive et/ou club sportif », précise la même source.
Sans préjudice des dispositions législatives et réglementaires en vigueur, « il est interdit à toute personne de commettre ou de tenter de prescrire, céder, vendre, offrir, administrer ou appliquer aux sportifs participant aux compétitions et manifestations sportives ou se préparant à y participer, une ou plusieurs substances interdites ou méthodes interdites figurant sur la liste des interdictions. Il est également interdit de faciliter l’utilisation de ces produits ou d’inciter à leur usage, sauf si ces sportifs disposent d’une autorisation d’usage à des fins thérapeutiques, délivrée en conformité avec le standard international y afférent de l’Agence mondiale antidopage ou pour une raison médicale, dûment justifiée. Il est interdit aussi de produire, fabriquer, importer, exporter, transporter, détenir ou acquérir aux fins d’usage par un sportif, une ou plusieurs substances interdites ou méthodes interdites figurant sur la liste des interdictions, sauf si ce sportif dispose d’une autorisation d’usage à des fins thérapeutiques, délivrée en conformité avec le standard international y afférent de l’Agence mondiale antidopage ou pour une raison médicale, dûment justifiée. »
Selon le Journal Officiel, « ces règles nationales antidopage s’appliquent automatiquement à toute fédération sportive nationale et/ou ligue sportive et/ou club sportif, aux associations sportives qui leur sont affiliées et aux clubs sportifs professionnels ainsi qu’à tous les membres et personnels appartenant à chacune de ces associations et entités. »
Mohamed. M