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ATHLETISME – Marathon international Dubaï-2023 : Yazid Boudjellal au top du podium chez les vétérans

En allant prendre part au Marathon international de Dubaï, qui s’est déroulé dimanche 12 février en cours, l’athlète algérien Yazid Boudjellal s’est classé 1er de sa catégorie d’âge, celle des plus de 50 ans, après avoir réalisé le temps de 2h42’46.

Par Mourad Mellah

Yazid Boudjellal est un bon exemple de sportif qui se donne à fond à sa passion et poursuit sans relâche son parcours en vue d’atteindre un niveau qui lui permette de rivaliser avec ses pairs.

Joint par nos soins, il a bien aimablement accepté de se plier au jeu des questions-réponses et d’ouvrir son cœur à nos lecteurs.

Voudriez-vous d’abord nous parler des conditions dans lesquelles vous aviez préparé ce marathon mondial ?

Même si je m’entraînais régulièrement avant, j’avais en fait entamé la vraie préparation depuis 6 mois seulement, soit au mois d’août dernier, en pleine période des grosses chaleurs. Je savais pertinemment que ce n’était pas évident de débuter une préparation durant une période torride, mais je n’avais pas d’autre choix, compte tenu des objectifs que je m’étais assignés.

Cette préparation, vous l’aviez réalisée en solo ?

J’avoue que j’ai été bien encadré par mon entraîneur, Noureddine Nadjem, en compagnie de mon coéquipier Djamel Benazza, qui avait lui-même un objectif assez challengé. Ce n’était pas facile de suivre un programme de semi-pro en parallèle avec mes obligations professionnelles et ma vie privée, mais la passion a finalement eu le dessus sur la raison.

Comment votre voyage s’est-il passé ?

Pour ce qui est de mon voyage, je dirais qu’un périple de 7heures de vol, de nuit de surcroît, cela vous laisse des traces, surtout avec un décalage horaire de 3h par rapport à l’Algérie. Du coup, la récupération ne s’était pas passée comme je le souhaitais. Mais je dois reconnaître tout de même que j’ai eu de la chance d’avoir fait le voyage avec mes amis Djamel Benazza (3h32’06’’), Salah-Eddine Guenane (3h40’41’’) et Youcef Chaâbane (3h07 »11’’), tous des coureurs à des niveaux différents. Ils m’ont fait oublier tous ces aléas.

Pour parler de la course en elle-même, comment l’aviez-vous gérée ?

Les organisateurs ont opéré un changement en dernière minute par rapport au parcours initialement prévu, juste une semaine avant la compétition. Ils l’ont délocalisée sur un autre vallonné comportant de multiples dénivelés positifs et négatifs, mais guère propices à une performance. De toute manière, j’ai géré ma course comme j’ai pu. Avec un départ à 6h du matin, ce qui impliquait de se réveiller 3h plus tôt, ce n’était pas évident du tout. D’ailleurs, j’ai dormi à peine 3 heures.

Et au final, vous avez réalisé votre objectif?

Absolument. Ce marathon de Dubaï, c’était un rêve qui me tenait vraiment à cœur, et je dois dire que suis aux anges maintenant d’avoir eu la chance de réaliser ce rêve qui me et surtout d’avoir bien réussi dans ma catégorie d’âge, celle des plus de 50 ans, en me classant au top du podium, avec aussi la 40e place au classement général. C’est une fierté incommensurable pour moi.

On vous laisse le soin de conclure…

Je tiens à rendre un grand hommage au soutien indéfectible de ma chère famille. Je dois aussi remercier toutes les personnes qui m’entourent et surtout celles qui ont rendu mon possible ce voyage, avec une mention spéciale pour mes coéquipiers, Djamel Benazza et Salah-Eddine Guenane avec qui j’ai passé des moments inoubliables tout au long des séances d’entraînement et pendant le voyage. Je dédie ma réussite à mes parents, ma fille Asma, mon ami Bounou, l’Association sportive CABE de Bab Ezzouar et surtout à nos amis coureurs qui ne sont plus de ce monde, qu’ils reposent en paix.

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