La lutte algérienne cherchera, à travers sa participation aux JO de Paris 2024, à écrire une page de son histoire, en espérant accéder sur le podium. Les lutteurs algériens dont deux féminines, sont appelés à défendre crânement les couleurs nationales, en dépit de la concurrence acharnée durant ces joutes olympiques de 2024.
Par B. Sadek
Ils sont conscients de la difficulté de la mission qui les attend et tenteront de faire bonne figure, pour réussir un grand tournoi. Parmi nos représentants nationaux, la lutteuse féminine Chaima Aouissi, qui détient de bonnes capacités physiques et techniques est, depuis sa qualification, en train de focaliser les regards. Cette sportive hors pair, est licenciée club CSA EJO fondé en 2012 et présidé par Saâdi Larbi, qui est aussi coach. Ce club formateur, avait moissonné au championnat national 6 médailles d’or, 8 en argent et 5 en bronze et fait partie des meilleurs clubs formateurs au niveau national. Parmi les meilleures athlètes forgées par Saâdi Larbi, on citera Chaima Aouissi, qui a remporté la médaille d’argent aux championnat d’Afrique en Egypte et a eu l’insigne honneur de valider son billet, lors du tournoi continental qualificatif Afrique -Océanie disputé pour les JO de Paris 2024, toujours en Alexandrie (Egypte). Une première pour la lutte féminine algérienne. Lors du dernier tournoi qualificatif pour les JO de Paris, consacré à la lutte féminine, les performances de l’athlète algérienne Chaima Aouissi, ont été remarquables, alors qu’elle a atteint la finale et validé sa qualification en dominant la Camerounaise Natacha Véronique Nabaina.
Chaima, une lutteuse qui force le respect
Après 11 années de pratique, Chaima a atterri au club ASSN d’Alger pour une certaine période. En manque de confiance et de compétition, Chaima est récupérée en 2021 par l’entraîneur Larbi Saâdi, le président et entraîneur du club formateur CSA EJ Oran, après qu’elle ait quitté le club ASSN Alger. Elle est vite prise en charge et bien préparée, afin qu’elle puisse retrouver son top niveau. Dès le départ, son coach Larbi a vu juste et su que c’était une athlète dotée de bonnes capacités, mais seulement manquait de confiance. Sérieuse dans son travail, elle effectue une accession fulgurante et prend goût aux belles performances tout d’abord en décrochant des titres nationaux. Au niveau international, Chaima se distingue et réussi à décrocher de l’argent aux Jeux méditerranéens des plages et devient la première féminine africaine à arriver à ce stade. Chaima, avait également abordé les championnats d’Afrique d’Egypte en toute sérénité et devient vice-championne d’Afrique et du coup valide son ticket pour les JO de Paris 2024. Chaima se prépare pour les JO sous la coupe de l’entraîneur national des féminines Omar Kedjaouer. Elle a pris part avec la sélection nationale, à des stages à l’étranger et semble fin prête pour bien aborder ses épreuves de Paris. Larbi Saâdi, le coach de Chaima Aouissi, également président club EJ Oran, nous dira à son sujet : « Je suis tout d’abord fier de mon athlète Chaima Aouissi pour sa qualification aux JO de Paris. Nos efforts n’ont pas été vains. Chaima est une athlète assidue et sérieuse dans les entraînements, surtout pleine d’ambitions. J’ai un projet ambitieux pour la lutte féminine et pour les filles, qui réalisent de bons résultats, mais, nous rencontrons des difficultés. Notre club créé en 2012, est ambitieux et a enfanté de nombreux champions nationaux et d’Afrique. Il fait partie des meilleurs clubs au niveau national. Notre club enregistre près de 170 licenciés féminins et masculins, des écoles jusqu’aux seniors. Je suis aussi entraîneur national des cadettes. Je félicite Chaima pour sa qualification de même que l’autre algérienne Ibtissem Doudou, qui s’est aussi qualifiée ».