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Faire mieux qu’à Pékin !?

JO-2024

La sélection algérienne de judo, composée de deux hommes et une femme présente à Paris, fera-t-elle mieux que lors des Jeux olympiques de Pékin en 2008 ?
À cette époque, la sélection nationale avait réalisé le plus grand exploit de son histoire avec une médaille d’argent pour Ammar Benikhlef et une médaille de bronze pour Soraya Haddad. Depuis cet exploit, aucune génération de judokas n’a réussi à réitérer une telle performance, malgré la présence de nombreux talents tant chez les hommes que chez les femmes. Pour la 33e édition des Jeux olympiques à Paris, la sélection algérienne mise sur une nouvelle génération de jeunes prodiges, à savoir Amina Belkadi (-63 kg), Mohamed El Mehdi Lili (+100 kg) et surtout Dris Messaoud (-73 kg), pour viser un podium olympique. Les judokas algériens se sont préparés dans d’excellentes conditions depuis trois ans. Dris Messaoud et Amina Belkadi ont obtenu leur qualification en se hissant parmi les 18 meilleurs de leurs catégories au classement olympique. Cette performance leur a donné plus de détermination pour vivre pleinement leur rêve et espérer monter sur le podium à Paris, comme l’a déclaré le président de la Fédération algérienne de judo, Yacine Sillini.

En quête d’un bon tirage au sort
Cependant, le premier obstacle pour les judokas algériens sera le tirage au sort, que tous les athlètes espèrent favorable. Un tirage favorable pourrait considérablement les aider à atteindre les premières loges ou au moins les repêchages, synonymes d’une possible médaille de bronze olympique. Un technicien a expliqué que « éviter les plus forts de la catégorie dès le premier tour signifie beaucoup de choses pour les judokas et les booste moralement. Dans les sports de combat, les athlètes, y compris les favoris pour les titres, attendent avec impatience le résultat du tirage au sort pour avoir une idée sur leurs adversaires et à quel tour. Ils espèrent que le tirage leur soit favorable, car il pourrait constituer un plus dans leur parcours dans le tournoi ».

Pour beaucoup, ces olympiades parisiennes devraient être l’occasion de renouer avec le succès et de raviver la flamme qui avait réchauffé tant de cœurs à Pékin. Afin de peaufiner leur préparation avant d’entrer en lice aux JO, les trois judokas algériens ont effectué un stage bloqué à Valence (Espagne), suivi d’un deuxième stage actuellement en cours à Paris. Les épreuves de judo débuteront dans la matinée du 29 juillet et se poursuivront jusqu’au 2 août. Selon les organisateurs, 378 judokas (192 hommes et 186 femmes) représentant 122 pays des cinq continents ont confirmé leur participation à cet événement. La France et le Japon seront les mieux représentés avec 14 judokas chacun, devant l’Italie (13) et l’Ouzbékistan (12). Certains pays, comme Maurice, le Liban, le Kenya et Malte, n’ont engagé qu’un seul athlète.

M. B.

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