« Durant une période, où le volleyball à Oran a dégringolé, notamment chez les féminines, la majorité des encadreurs, ont été contraints de geler leur travail dont moi-même, puisque plusieurs clubs ont baissé le rideau. Moi, je n’avais jamais baissé les bras, puisque je suis un homme de défis et un passionné de la discipline. Après mon retour de France, j’ai vadrouillé un peu partout, surtout dans les cités universitaires, jusqu’à ma rencontre avec Toufik Bentata, qui m’a proposé la création d’une section volleyball dans son club. J’ai accepté et mon premier contact, c’était avec l’ancienne joueuse Naima Zitouni et avec d’autres, qui avaient arrêté la pratique du volleyball. Les filles avec lesquelles j’ai repris à la JSNH, étaient mes anciennes joueuses, qui n’avaient besoin que d’un coup de pouce pour reprendre du service, vu leur bonne expérience. Naima Zitouni, qui m’aide beaucoup dans l’encadrement, est une véritable meneuse de groupe.a On avait réussi notre accession parmi l’élite, mais après une seule saison, on a rétrogradé en raison du manque flagrant de moyens financiers.
Pourtant, on avait réalisé de bonnes choses et tenu la dragée haute à de bonnes équipes à l’image du MCA ou de Tizi- Ouzou. Nos défaites étaient logiques face à des équipes bien rodées, surtout bien nanties. Cette saison, on va jouer crânement notre chance, lors du prochain tournoi d’accession. On demande seulement aux autorités locales, dont la DJS de lorgner de notre côté, pour des aides financières, car évoluer en division Une, n’est pas chose aisée pour les clubs sans moyens. Je rappellerai, qu’on ne nous a même pas encouragés lors de notre précédente accession avec au moins une petite réception. Il y a de quoi être frustré. Je remercie Naima, pour le bon travail, les joueuses pour leur abnégation et tous ceux qui nous soutiennent, dont les responsables du club qui font tout pour mettre dans de bonnes conditions malgré leurs faibles moyens ».
B. Sadek