Le patron de l’écurie de Brackley, continue de titiller ses rivaux, ouvrant la porte à une arrivée sensationnelle : « Tout est toujours possible dans ce manège ». Puis il ajoute : « Mais d’abord, nous devons améliorer la voiture pour devenir une alternative crédible ».
Lorsque de nouveaux scandales n’émergent pas chez Red Bull, Toto Wolff se charge d’alimenter les débats sur l’écurie autrichienne de F1. Après l’ouverture malicieuse à l’arrivée de Helmut Marko, le patron de l’écurie Mercedes vise désormais Max Verstappen et Adrian Newey. Autrement dit, les joyaux de l’écurie rivale. Et ce faisant, aux micros du média autrichien Oe24, il pique Christian Horner, son grand rival. Un peu comme une contre-attaque contre le directeur d’équipe Red Bull qui, il y a seulement quelques mois, évoquait des contacts avec le pilote Mercedes, Lewis Hamilton.
Rêve de Verstappen
Wolff est franc et direct lorsqu’il s’agit de l’éventuelle arrivée de Max Verstappen chez Mercedes, allant droit au but : « Si Horner reste chez Red Bull, des scénarios intéressants s’ouvrent. Tout dépend de sa personne ». Puis, cependant, le patron autrichien précise : « Je n’ai pas mes propres informations, je ne lis que dans les médias ce qui se passe. Et chaque équipe voudrait Max : c’est le pilote le plus fort. Mais en tant que tel, il cherchera toujours la meilleure voiture. Nous devons donc rendre notre voiture performante. C’est seulement ainsi que nous pourrons devenir une alternative concrète aux yeux de Verstappen ».
Un pari audacieux de Newey et Marko chez Mercedes ?
Ainsi, Verstappen n’apparaît pas comme un rêve interdit. Et si Marko, le consultant de Red Bull, était la clé pour attirer le triple champion du monde ? Toto prend son temps : « Tout dépend de Max et de ses perspectives. Je ne connais pas suffisamment la relation entre lui et Helmut ». Outre le prodige néerlandais, le grand atout de Red Bull est Adrian Newey. Wolff ne semble pas exclure l’idée de voir également le concepteur anglais rejoindre l’écurie de Stuttgart : « Tout est toujours possible dans cette folle chevauchée. Donc, je n’exclurai rien ». Des paroles destinées inévitablement à faire du bruit.
Amayas LAAZIB
