Dans la quête de rétablir sa domination en MotoGP, Fabio Quartararo a souligné les défis persistants de Yamaha, notamment en matière d’adhérence mécanique, une lacune présente depuis 2019. Le fabricant japonais a déployé une version améliorée de la M1 lors des récents essais à Sepang, avec l’objectif de réduire l’écart avec les leaders de la compétition. Pendant les tests en Malaisie, Quartararo et le nouveau venu Alex Rins ont expérimenté la version 2024 de la moto. Cependant, la réaction aux ajustements apportés a été diversement perçue. Malgré des gains tangibles de puissance qui se traduisent par une vitesse de pointe accrue, Quartararo demeure insatisfait de la distribution de puissance « agressive » de la moto.
Il met en évidence une stagnation dans d’autres aspects, en particulier l’adhérence mécanique qui n’a pas évolué depuis ses débuts en MotoGP en 2019. Outre l’amélioration de l’adhérence, le pilote français estime qu’une fine-tuning de l’électronique est nécessaire pour garantir une répartition plus fluide de la puissance du moteur. Alors que plusieurs pilotes ont établi de nouveaux records de tour grâce à des conditions météorologiques propices et une piste caoutchoutée par cinq jours de roulage, Quartararo a terminé à la 11e place avec un temps de 1m57.525s, à huit dixièmes du meilleur temps réalisé par Francesco Bagnaia sur la Ducati d’usine. Ce résultat, associé au constat de Quartararo sur les limites actuelles de la moto, soulève des préoccupations quant à la compétitivité du package Yamaha, surtout compte tenu des difficultés récentes en termes de performance sur un tour.
Amayas LAAZIB