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NBA : Anthony Davis et LeBron James n’avaient pas réglé la mire

Avec un 13/34 au shoot dont un affreux 1/9 à 3-pts, les deux stars de Los Angeles n’ont pas trouvé la cible dans ce Game 2. Mais la confiance demeure. Le seul shoot à 3-pts marqué par le duo Anthony Davis – LeBron James, inscrit par le premier sur une passe du second, en fin de dernier quart-temps, a fait du bien et nourri les espoirs de Los Angeles dans le « money time » de cette deuxième manche à Denver. Quelques instants plus tard, dans la même position, l’intérieur a une nouvelle chance de frapper, mais il se manque. Comme un symbole de l’énorme maladresse des deux stars dans ce Game 2. LeBron James, touché à la cheville, a terminé à 9/19 au shoot et surtout 0/6 à 3-pts. Anthony Davis, lui, rend une copie de 4/15 au tir et 1/3 derrière l’arc. « J’ai aimé nos positions de tir dans ce match », assure pourtant l’ancien des Pelicans, auteur d’un match à 18 points, 14 rebonds et 4 contres, pour ESPN. « Beaucoup ont simplement été courts. Je vais continuer de prendre ces tirs-là. Je dois être plus efficace pour aider l’équipe. Donc je serai meilleur. » Pour LeBron James, le problème est plus profond. Le MVP des Finals 2020 affiche un affreux 0/10 à 3-pts après deux matches contre les Nuggets. Outre son manque de précision, qui fut une constante pour lui cette saison (32% de réussite seulement), l’ancien de Cleveland prend des tirs compliqués, et sans doute trop rapides.

« Il était ouvert et c’est un excellent shooteur à 3-pts, donc il tente sa chance », affirme Darvin Ham. « Il peut shooter autant qu’il le souhaite », poursuit Austin Reaves. « C’est LeBron James. Je ne pense pas que quiconque dans l’équipe soit choqué quand il prend un tir. On veut qu’il prenne les shoots qu’il veut. » Le problème, c’est que LeBron James et Anthony Davis n’ont pas été les seuls à être très maladroits de loin dans cette rencontre. Austin Reaves fut en effet le seul à être dangereux dans cet exercice avec son 5/9, car le reste des Lakers a shooté à 3/21 derrière l’arc, dont notamment un 1/8 en cumulé pour le duo Russell/Schroder…

Pour Erik Spoelstra, le play-in est « la meilleure chose qui soit arrivée en NBA ces dix dernières années »
Erik Spoelstra a vu son équipe s’endurcir au fil d’une saison régulière très compliquée, avec en point d’orgue ces deux matchs de « play-in » qui ont eu un effet bénéfique sur l’ensemble de l’effectif.
« Je n’aime pas du tout l’idée selon laquelle il n’y a que les playoffs qui comptent. Je pense que nous sommes l’exemple parfait du contraire ». Après la victoire du Heat sur le parquet de Boston dans le Game 1 de la finale de conférence Est, Erik Spoelstra a rappelé a quel point les épreuves traversées par son équipe cette saison s’étaient finalement avérées précieuses.
Durant toute la saison régulière, la franchise a galéré avec les blessures et a finalement dû passer par le « play-in » pour se faire sa place en playoffs. Autant de péripéties, avec une défaite sur le premier match de « play-in » face à Atlanta, qui ont eu le mérite d’endurcir son groupe, et le préparer à cette folle épopée en postseason.
« C’est une bénédiction d’avoir pu vivre tout ça », a-t-il déclaré. « Je n’ai jamais participé à une saison régulière comme celle-là, et je pense que nous avons tous grandi et que nous nous sommes améliorés grâce à ça. Nous ne nous sommes pas laissés abattre, nous nous sommes endurcis, rapprochés les uns des autres et nous avons développé le courage et la persévérance dont nous avons besoin en fin de saison ».

En mode survie depuis trois mois
À ce titre, le « play-in » est pour lui l’amélioration de la décennie, en premier lieu car elle implique davantage d’équipes dans la course au playoffs. La NBA y gagne sur tous les points, avec plus d’enjeu et plus de jeu. « Il y a beaucoup moins d’équipes qui font du tanking. Tout le monde s’est battu pour ça au cours des deux derniers mois. Chaque match était à voir, et ce dans les deux conférences. Je pense donc que c’est probablement la meilleure chose qui soit arrivée à la ligue au cours des dix dernières années ». Cette course folle et intense contre-la-montre a selon lui aiguisé le mental et le corps de l’ensemble de ses troupes pour l’exercice des playoffs, où l’intensité et l’exigence technique haussent d’un ton. « Nous nous sommes battus pour notre survie pendant trois mois consécutifs pour ce play-in et avec toute cette adversité. Nous n’avons pas fait les choses habituelles, comme de la gestion des joueurs ou compter les matchs à la fin. Nous avons fait tout notre possible pour nous mettre en position de gagner », a-t-il ajouté. « On avait l’impression que chaque match se jouait à la dernière seconde. Si on pouvait avoir le privilège d’avoir une saison régulière comme ça tout le temps, ce serait incroyable ». En ayant remporté le Game 1 à Boston, voilà Miami en position de force à l’aube du deuxième round.

Le 19 mai 2004, Kevin Garnett dominait les Kings dans un Game 7 de légende
Le 19 mai 2004, jour de son 28e anniversaire, Kevin Garnett réussissait un des meilleurs Game 7 de l’histoire de la NBA pour accéder à la finale de conférence Ouest. C’est peut-être le plus grand moment de l’histoire des Wolves. C’est en tout cas la dernière et seulement la seconde série gagnée par le club. Le 19 mai 2004, Minnesota reçoit Sacramento pour une place en finale de conférence. Kevin Garnett (47 ans, ce 19 mai) va alors réaliser un de ses plus grands matchs en carrière, et une performance de légende pour un Game 7. L’intérieur des Wolves, MVP cette même saison et qui célébrait son 28e printemps ce jour-là, compile en effet 32 points, 21 rebonds, 5 contres et 4 interceptions !
« J’ai eu des cadeaux uniques pour mon anniversaire mais aucun de ce type », expliquait KG après la rencontre. « J’ai eu l’impression que je devais montrer l’exemple. »

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