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Le sport chez la femme

De plus en plus de femmes s’intéressent à la pratique d’activités physiques. Si le taux de femmes actives dans ce domaine était de 10% vers la fin des années soixante, plus de la moitié de la gente féminine sont aujourd’hui des disciples du sport.

Les femmes ont longtemps été sous-estimées au niveau physique. Pourtant, elles possèdent certaines qualités que les hommes n’ont pas, ce qui facilite la réalisation de certains exercices chez elles.

Les femmes ont une plus grande souplesse que les hommes. C’est la raison pour laquelle elles sont plus aptes à pratiquer les sports sollicitant une grande mobilité telle que la gymnastique ou le patinage. Exécuter ce genre de mouvement nécessite moins d’efforts chez elles.

Ceci s’explique par la présence des œstrogènes, qui ajoute de l’élasticité aux ligaments et aux tissus fibreux. Leur morphologie est aussi un atout majeur augmentant leur mobilité. En effet, avec un bassin plus large, il est plus facile d’augmenter l’amplitude des mouvements de jambes.

Une endurance plus forte

Dans des conditions physiques égales, les hommes sont rapides et forts lors des exercices, tandis que les femmes s’épuisent moins vite. Selon une étude scientifique, la fatigue musculaire est moins prononcée chez la femme que chez l’homme après la réalisation de certains exercices

La plupart du temps, les femmes s’orientent vers les sports d’endurance, et les activités artistiques et de souplesse : natation, marathon, cyclisme, gymnastique, danse, patinage, etc. Chez la femme, pratiquer régulièrement une activité physique présente de nombreux avantages. Cela permet notamment de diminuer les douleurs lors des menstruations et d’avoir un cycle menstruel stable (pas toujours le cas dans les pratiques physiques de haut niveau). Aussi, il y a moins de risques de fragilisation des os ainsi que de perte de masse et de force musculaire à la vieillesse, ce qui est pourtant récurrent chez les femmes sédentaires.

L’activité physique est devenue un atout dans la prévention du cancer du sein également, mais aussi en cours de traitement. 15 à 20% de ce cancer est directement imputable à la sédentarité. En régulant l’excès de masse grasse intra-abdominale, la glycémie et la production d’insuline, le sport diminue considérablement le risque de développement de cellules cancéreuses. Mieux encore, l’activité physique est considérée comme un soin de support, appuyé par des résultats scientifiques probants.

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