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L’hypothèse d’une rotation au calendrier

Avec des changements prévus pour les GP européens

Stefano Domenicali, directeur général de la F1 confirme un nouveau critère pour les calendriers. Le projet consisterait à organiser certaines courses une année sur deux. Avec le GP de Monza désormais derrière eux, les équipes se préparent pour le GP d’Azerbaïdjan, avant de s’envoler pour les épreuves en Asie et en Amérique. Ces derniers mois, les promoteurs des GP en dehors de l’Union Européenne ont signé des accords lucratifs, garantissant la présence de la F1 jusqu’en 2030 et au-delà. En revanche, pour les épreuves disputées sur le Vieux continent, une rotation est envisagée, avec certains évènements qui seraient alternés d’une année à l’autre. « En 2026, nous assisterons à quelque chose d’intéressant concernant les GP européens », assure Stefano Domenicali, directeur général de la F1, dans une interview au quotidien allemand « Bild ». « Nous discutons avec les organisateurs et, pour le moment, nous avons de nombreuses options à cet égard. »

Scénarios

Dans le souci de limiter le nombre de courses au calendrier, des circuits comme Spa et Zandvoort, qui sont encore en quête d’un renouvellement pour 2026, pourraient ainsi être présents une année sur deux. Un scénario similaire pourrait également s’appliquer à l’épreuve espagnole de Barcelone qui, malgré un contrat pour 2026, devra composer avec l’entrée en lice du circuit urbain de Madrid. Enfin, la rotation pourrait également concerner les deux GP italiens. À Monza, le président de l’ACI, Sticchi Damiani, a confirmé le début des négociations, avec l’espoir de sécuriser un renouvellement pour les deux GP d’ici la fin de l’année. Cependant, la conclusion nécessaire des travaux de rénovation des deux sites pèse sur la reconduction du contrat.

Allemagne
Si le projet actuellement à l’étude par la F1 devait se concrétiser, un retour du Championnat en Allemagne, où le GP est absent depuis 2019, ne serait pas à exclure. « L’Allemagne a toujours fait partie du calendrier », explique Domenicali. « Aujourd’hui, malheureusement, il n’y a plus de GP, mais ce n’est pas parce que nous ne le voulons pas. C’est plutôt la situation dans le pays qui a changé. » La présence, à partir de 2026, de deux constructeurs allemands, Audi et Mercedes, pourrait néanmoins favoriser le retour de Hockenheim (ou du Nürburgring) au calendrier. « Nous cherchons à trouver les bons partenaires pour établir un dialogue constructif », précise le directeur général de la F1. « Nous avons un partenaire solide comme Mercedes et bientôt Audi sera également en F1. Tous font pression pour trouver une solution, qui manque encore pour le moment. »


Djaffar KHODJA

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