
Après leur défaite face à la Lituanie, les Etats-Unis se sont vengés sur l’Italie avec une victoire de 37 points (100-63). A l’image de Mikal Bridges, les Américains ont été sérieux de bout en bout !
Les Etats-Unis ont un problème de rebond ? On a du mal à y croire en voyant la première action avec trois rebonds offensifs pour Team USA, qui ouvre le score par un « circus shot » de Jalen Brunson. Autre souci récurrent ? Les fautes de Jaren Jackson Jr, et effectivement, il écope de deux fautes après deux minutes ! L’occasion pour Paolo Banchero d’entrer en jeu alors que l’Italie est passée devant (6-4).
C’est un combat âpre, avec de la maladresse, des fautes, et une défense très haute des Etats-Unis. Un vrai round d’observation, et les rotations de Steve Kerr permettent aux Américains de passer timidement devant et comme souvent, c’est Tyrese Haliburton qui fait du bien avec un premier tir primé (14-8). Il est imité par Brandon Ingram et Austin Reaves, et ça donne 9 points d’avance aux Américains (20-11). Haliburton a pris le match à son compte par ses passes et sa maitrise du tempo, et les Etats-Unis sont à +10 après dix minutes (24-14).
Une démonstration de bout en bout
L’Italie ne parvient pas à fermer la ligne de fond, et Mikal Bridges en profite (28-16). La maladresse des Transalpins (7 sur 30 aux tirs, dont 2 sur 15 à 3-points) est terrible, et Team USA les assomme à coup de 3-points avec l’opportuniste Bridges et l’inévitable Haliburton (41-18). Une fois n’est pas coutume, Anthony Edwards est en retrait, mais il est là pour envoyer Banchero au dunk. Une première mi-temps catastrophique pour les Italiens et Reaves leur met les têtes sous l’eau avec une claquette venue d’ailleurs. A la pause, les Américains mènent de 22 points (46-24) !
La mauvaise nouvelle pour les Italiens, c’est qu’Edwards inscrit le premier panier de la 2e mi-temps (49-24), et que Bridges reste sur son nuage pour atteindre les 20 points. Au tableau d’affichage, on frôle les 30 points d’écart (60-31) et on ne joue que depuis deux minutes… Comme les Etats-Unis sont très sérieux et que les Italiens sont hors du coup, l’écart enfle méchamment (73-36) ! Et ironie de l’histoire, c’est Banchero qui conclut le quart-temps d’un alley-oop pour porter l’écart à +39 (83-44).
Le dernier quart-temps incite Kerr à faire tourner et le « garbage time » permet à Haliburton d’enfoncer le clou (92-51) et à Kessler de se montrer au contre et au dunk (94-55). A l’arrivée, l’écart sera de 37 points : 100-63. Les Etats-Unis ont parfaitement réagi après le revers face à la Lituanie, et ils affronteront le vainqueur d’Allemagne-Lettonie en demi-finale.
La Serbie se hisse en 1/2 en donnant une leçon à la Lituanie !
Les bourreaux de Team USA n’ont pas réussi à rivaliser au-delà d’un quart-temps avec la Serbie, victorieuse 87 à 68, emmenés par un Bogdan Bogdanovic impérial (21 points, 9/13 au tir) pour lancer la machine.
La Serbie est la première nation qualifiée pour les demi-finales de cette Coupe du Monde après avoir délivré une démonstration de force face à la Lituanie, qui venait pourtant de s’offrir Team USA.
Les deux équipes ont mis une grosse intensité d’entrée de jeu, chacun s’appuyant sur ses forces, le 3-points pour la Lituanie (5/7 en premier quart-temps) et l’agressivité vers le cercle pour la Serbie. Même si la lutte était serrée, c’est la Lituanie qui a fait la course en tête dans le premier acte, comptant jusqu’à six longueurs d’avance (16-10) avant le retour aux affaires de Bogdan Bogdanovic et ses coéquipiers (25-24).
La mise au point de Bogdan Bogdanovic
Ces derniers ont répondu par un 6-0 pour attaquer le deuxième quart, grâce au trio Davidovac – Petrusev – Guduric (25-30).
De quoi inverser la tendance, les Lituaniens ayant perdu leur adresse (0/7 en deuxième quart), permettant aux Serbes d’enfoncer le clou avec Nikola Milutinov par deux fois puis Bogdan Bogdanovic à 3-points.
Symbole du momentum récupéré par la Serbie juste avant la pause, lorsque Mindaugas Kuzminskas a raté son 3-points, offrant deux nouveaux points de plus à Bogdanovic en contre-attaque.
En mission, l’arrière des Hawks (18 points à 8/10 au tir à la pause) a conclu son festival par un nouveau missile extérieur pour porter la marque à 49-38 à la mi-temps.
Au retour des vestiaires, la révolte lituanienne a rapidement été étouffée par les coups de chaud des deux Jovic, Nikola et Stefan, qui ont parfaitement su se relayer pour enfoncer leur adversaire (65-51), à 3-points ou sur le dunk autoritaire du joueur de Miami, laissé seul sous le cercle. Sur leur lancée, les hommes de Svetislav Pesic ont ainsi porté l’écart à +18 à 10 minutes de la fin (73-55).
Filip Petrusev a ensuite lancé le bouquet final sur deux missiles à 3-points puis un dunk pour assurer un succès sans appel des Serbes, 87 à 68.
En demi-finale, la Serbie affrontera le vainqueur de Canada – Slovénie (ce mercredi à 15h30).
La Slovénie rassurante sur l’état physique de Luka Doncic
La star des Mavericks semblait diminuée face à l’Allemagne, mais son coach n’est pas inquiet.
La défaite contre l’Allemagne n’a pas été l’événement le plus préoccupant pour la Slovénie, déjà qualifiée pour la suite de la Coupe du monde. Ce qui a davantage inquiété en revanche, c’est l’attitude de Luka Doncic.
La star slovène, qui a terminé cette partie avec 23 points, n’a pas montré une grande motivation ni une grande énergie. De plus, le meneur des Mavericks a grimacé toute la partie…
« Oui, c’était en deuxième quart-temps. Il m’a dit qu’il allait bien », confirme son sélectionneur Aleksander Sekulic pour Sports Illustrated.
« En seconde période, il n’avait plus ces problèmes. Il a joué normalement. »
Luka Doncic est gêné par sa cuisse droite depuis la préparation avec la Slovénie, à cause d’une vieille blessure qu’il traîne depuis mars, en plein milieu de la saison régulière en NBA. Il y a trois semaines, après des examens, il avait rassuré : « Tout est OK. Rien de grave. »