Bakou couronne Verstappen, Piastri s’effondre dès le premier tour
Le Grand Prix d’Azerbaïdjan 2025 a offert un scénario à double lecture : la domination écrasante de Max Verstappen et la désillusion totale d’Oscar Piastri. Le Néerlandais a signé une victoire sans partage, sa deuxième consécutive, tandis que le leader du championnat a vu ses espoirs s’évaporer après une sortie de piste dès le premier tour.
Dès l’extinction des feux, Verstappen s’est installé en tête, protégé par la présence inattendue de Carlos Sainz et Liam Lawson derrière lui. En rythme pur, personne n’était en mesure de contester sa suprématie. Parti en pneus durs, il a retardé son unique arrêt au 41e tour pour chausser les mediums et s’imposer avec 14 secondes d’avance sur George Russell, héroïque après avoir lutté contre une maladie.
Sainz, solide de bout en bout, a offert à Williams un podium historique, son premier sous les couleurs de l’écurie britannique. Si Russell l’a logiquement dépassé grâce à une meilleure stratégie, l’Espagnol a résisté à Antonelli pour sceller une troisième place au goût de victoire. La course de Piastri, en revanche, a tourné court. Mal qualifié et nerveux au départ, l’Australien a commis une erreur fatale au virage 4, tapant les barrières au même endroit que lors de sa sortie en qualifications. Ce coup dur relance légèrement le championnat, mais Norris, seulement septième après une course brouillonne et un arrêt raté, n’a pas su en tirer pleinement profit.
Derrière, Lawson a brillé en décrochant une cinquième place prometteuse, tenant en respect Tsunoda et Norris dans les derniers tours. Le Japonais sauve une sixième position précieuse, tandis que Norris, encore une fois limité, reste bredouille en termes de points gagnés face à son coéquipier. Hamilton (80e), Leclerc (9e) et Hadjar (10e) complètent le Top 10. Bakou a confirmé deux tendances : Verstappen retrouve sa domination souveraine, et Piastri doit contenir la pression d’un duel interne de plus en plus pesant. Le titre reste entre ses mains, mais les erreurs coûtent cher à ce stade de la saison.
Djaffar KHODJA
