
À l’approche des Jeux olympiques de Los Angeles 2028, la Fédération internationale de Judo s’apprête à lancer un nouveau cycle de qualification déterminant qui ouvrira la voie aux judokas du monde entier pour obtenir leur ticket tant convoité. Dès le mois de juin 2026, le mécanisme officiel de comptage des points qualificatifs sera activé, marquant le début d’une période cruciale de préparation et de compétition intense. Le classement olympique reflétera alors la position de tous les athlètes engagés dans les différentes catégories de poids. Ce tableau de ranking prendra en compte les points accumulés lors d’un ensemble de compétitions majeures, incluant les prestigieux tournois du Grand Chelem, ainsi que les épreuves continentales telles que les Opens et les Championnats d’Afrique. Ce système mettra en lumière la régularité et la performance des judokas sur la scène internationale tout au long de ces deux années charnières.
Selon les directives de la FIJ, une période de qualification de deux ans sera consacrée à tous les compétiteurs et compétitrices pour tenter de se hisser dans le Top 18 mondial, qui garantit une qualification directe aux Jeux Olympiques. Pour les judokas ne parvenant pas à intégrer ce classement élite, une autre opportunité existera à travers un quota attribué à chaque équipe nationale, permettant à leur meilleur représentant hors Top 18 de tenter sa chance sur la scène olympique. Cependant, l’instance internationale n’a pas encore précisé le détail du pourcentage de points qui sera pris en compte pour les années 2026 et 2027, soulignant ainsi une attente encore palpable parmi les athlètes et les fédérations. En revanche, pour l’année olympique 2028 elle-même, la FIJ a d’ores et déjà annoncé que les points récoltés seront comptabilisés à 100%, ce qui rendra ces compétitions décisives pour la qualification finale. Les épreuves continentales offriront de nombreuses occasions aux judokas de gagner des points importants, notamment avec un barème où un médaillé d’or pourra décrocher jusqu’à 700 points.
Afin d’élargir les possibilités de qualification des nations moins bien représentées à titre individuel, la FIJ réserve des places spécifiques aux équipes mixtes. Sur le continent africain, cela garantira une place pour la meilleure équipe continentale, donnant ainsi une chance supplémentaire aux judokas n’ayant pas réussi la voie individuelle. Ce dispositif représente une bouffée d’espoir pour beaucoup, notamment pour les athlètes qui pourront prolonger leur rêve olympique au sein des épreuves par équipes mixtes. Dans ce contexte, les sélections nationales féminines et masculines sont appelées à vivre un nouveau cycle d’intensification de leur préparation à partir de juin 2026. Chaque point gagné lors des compétitions internationales comptera double dans la course à la qualification, faisant de chaque performance une étape cruciale vers Los Angeles. Le judo algérien se doit donc d’être ambitieux et déterminé, en capitalisant sur cette longue période de qualification pour asseoir sa présence en force aux prochains Jeux Olympiques. Par ailleurs, Yacine Selini, président de la Fédération Algérienne de Judo (FAJ), a réaffirmé son engagement ferme à fournir à ses athlètes tous les moyens nécessaires — tant matériels que logistiques — pour optimiser leur préparation. Il a également garanti la mise à disposition des conditions nécessaires pour que chaque judoka puisse obtenir la licence Assurance, indispensable pour participer pleinement aux compétitions internationales officielles.
A. A.



