Un match déjà sous haute tension

L’Algérie joue gros lors de son deuxième match de Coupe arabe face au Bahreïn. Après une entame ratée contre le Soudan (0-0), les Verts se retrouvent déjà dans une situation délicate, contraints de réagir pour ne pas compromettre leurs ambitions dans la compétition.

Ce duel, comptant pour la deuxième journée du groupe D, aura des allures de rendez-vous capital pour les deux équipes.

Les Verts en quête de rachat
Le nul face au Soudan a laissé un goût amer. Au-delà du résultat, c’est surtout la prestation du groupe qui a suscité des interrogations. L’équipe de Madjid Bougherra, tenante du titre, est apparue sans inspiration, incapable de hausser le rythme ni d’imposer sa supériorité technique. La sélection nationale n’a désormais plus d’autre choix que de s’imposer pour se replacer dans la course à la qualification. Une victoire permettrait non seulement de remonter au classement, mais aussi d’effacer l’impression d’une entrée en lice laborieuse.

Bahreïn, un adversaire à ne pas sous-estimer
Battu par l’Irak lors de la première journée, Bahreïn n’a pourtant pas démérité. Combatifs, disciplinés et dangereux en transition, les Bahreïniens ont montré qu’ils pouvaient bousculer n’importe quel adversaire du groupe. Eux aussi jouent leur survie dans la compétition. La défaite est interdite, ce qui promet une rencontre disputée, avec deux équipes prêtes à se livrer sans retenue.

Bougherra face à ses responsabilités
Le sélectionneur national se retrouve au centre des débats après ses choix contestés lors du premier match. Pour ce deuxième rendez-vous, Madjid Bougherra est attendu sur sa capacité à réagir, à revoir son onze de départ et à privilégier les joueurs les plus en forme. Les attentes sont claires, aligner une équipe compétitive, capable d’imposer du rythme, de créer du danger et d’assumer le statut de champion en titre. Les supporters espèrent surtout voir les éléments les plus performants prendre enfin le relais.

Un tournant dans la phase de groupes
Ce duel face au Bahreïn fait déjà figure de tournant. Un succès relancerait l’Algérie et ouvrirait la voie vers un troisième match décisif face à l’Irak. À l’inverse, tout autre résultat qu’une victoire compliquerait sérieusement les chances de qualification. Dans une Coupe arabe où la moindre erreur coûte cher, les Verts ont l’obligation de montrer un autre visage. C’est une question de résultat, mais aussi d’honneur.

Djamel ABED