La gestion chaotique de l’ancien du bureau du CSA/MCA, présidé par Messaoud Tourqui, n’a pas livré tous ses secrets. Les griefs retenus contre lui et certains membres du bureau, n’ont pas tardé à faire réagir la tutelle, en décidant de les suspendre du mouvement sportif national, à partir du 23 septembre dernier.
En effet, le MJS s’est appuyé sur les différents rapports de comptabilité et d’audit qui lui sont parvenus, faisant suite à une enquête ouverte après l’éviction de l’ex président du CSA/MCA ainsi que les membres de son bureau exécutif qui ont fait l’objet d’un retrait de confiance au sein du club amateur avant d’être démis de leurs fonctions par la DJSL. Les rapports en question, font état de conséquentes infractions dans la gestion financière du CSA/MCA. A croire ce qui se murmure dans l’entourage du club sportif amateur du Mouloudia, on laisse croire qu’une plainte aurait été déposée au niveau des instances compétentes ; portant sur des faits de détournement de fonds publics, abus de confiance, négligence flagrante et faux et usages de faux de documents comptables, administratifs et commerciaux.
Exclus de la composante de l’AG
Maintenant que l’ex-président du club sportif amateur et les membres de son bureau, sont suspendus du mouvement sportif national, conformément aux dispositions réglementaires du 23 juillet 2013, relatives à l’organisation des activités physiques et sportives ; leurs noms seront rayés de la composante de l’assemblée générale. Il s’agit en effet de Messaoudi Tourqui, Sid Ahmed Karkouche, Rafik Balamane, Salah Bey Abboud, Mohamed Aissani et Mourad Benslimane.
Le dossier entre les mains de la justice
Si le MJS a frappé d’une main forte en les suspendant de toute activité au sein du mouvement sportif national, le dossier de leur gestion qui est loin d’être clos, est désormais entre les mains de la justice. Une enquête approfondie suit son cours, les dirigeants impliqués risquent gros, compte tenu des accusations qui sont retenues contre eux. D’autre part, cela nous donne un aperçu sur la situation alarmante que le président actuel Mohamed Khaldi a héritée. Ce dernier et son bureau tentent, tant bien que mal, à faire face aux problèmes auxquels ils sont confrontés, en dépit de leur bonne volonté de redresser la barre et repartir sur de bonnes bases.
K.M.