C’est hier que le Chabab de Belouizdad a entamé la dernière ligne droite de sa préparation en vue du match aller face à l’AS Douanes à Bamako, dans le cadre de la Ligue des champions africaine.
Outre les raisons technico-tactiques, Corentin Martins a décrété le huis clos afin que les joueurs ne soient pas soumis à la pression lors des entraînements. Contrairement aux objectifs du staff technique, qui vise à peaufiner la préparation de son équipe et à améliorer son collectif à travers les séances de la semaine en cours, sans accorder trop d’importance aux résultats des deux précédents matchs amicaux, les supporters portent souvent des jugements sur leur équipe lors de ce genre de rencontres et formulent même des critiques. Afin que les joueurs puissent se concentrer uniquement sur leur travail, sans être confrontés au public et jouer sous pression, l’entraîneur du Chabab souhaite donc épargner cette pression à ses poulains.
L’absence du public, une arme à double tranchant
Cependant, on peut se poser des questions sur cette décision, car elle représente une arme à double tranchant. Les joueurs ont déjà évolué lors du stage de préparation face au RCK et à l’Olympique d’Akbou, sans être sous les feux de la rampe, et étaient motivés d’eux-mêmes en jouant leur place. Ils seront toutefois appelés à faire face à leur public lors du match retour contre le représentant du Burkina Faso. Ils risquent donc d’être soumis à une forte pression, ce qui constitue un aspect négatif du huis clos décrété, surtout en sachant que le match retour du 1er tour préliminaire, joué à Tchaker, s’était déroulé sans la présence des supporters.
K. M.
