Grande ambiance à la salle Harcha à Alger
La salle Harcha–Hacène a été l’arène dans la soirée de vendredi dernier, du tournoi international des arts martiaux, MAA, et qui a été mis sur pied par la société BFC. Celle-ci a procuré de la joie au public, notamment avec les moyens logistiques indispensables à ce genre d’événements, dont de multiples caméras et jeux de lumières, pour ne citer que ceux-là..
Effectivement, les jeunes sportifs et autres férus du MMA ont pris d’assaut l’enceinte sportive dès les premières heures de l’après-midi, lieu de la compétition, à Alger. Celle-ci a vécu une grande ambiance sous le rythme de la musique et les applaudissements des supporters, un public chaleureux et, au fait, avide de telles compétitions, qui sont, contre toute attente, minimes au regard de tout l’engouement qu’accorde la masse juvénile, assoiffée de ce sport de combat. Des familles ont aussi été présentes pour assister à cet évènement, mais aussi pour apporter leur soutien et encouragements à leurs proches dans la cage de vérité.
Il faut rappeler que le combat, entre autres, que le combat majeur de cette soirée a vu la production du lutteur algérien, Farouk Boudissa, qui a pris le dessus sur son rival, le Tunisien, Seifeddine Riahi, dans un combat passionnant de poids de plume, qui a tenu en haleine tous les supporters, à l’image de Mohamed Cherief et Lakhdar Bessaâd, qui ont bien apprécié cette manifestation sportive.
Cette joute sportive a mis aux prises ses adeptes de différentes wilayas d’Algérie toutes catégories confondues, dont des voisins tunisiens, ayant animé des combats plein de courage, de force, mais aussi de suspense.
Selon le directeur de l’organisation de ce gala, le champion MMA, Ali Ould Kaddour, les jeunes lutteurs se plaignent du manque flagrant de compétitions, en énumérant les arguments suivants : « Nos lutteurs s’entraînent dur et déploient de gros efforts lors de leur préparation malheureusement, ils ne trouvent pas l’opportunité pour se produire dans de réelles conditions de compétition ». Avant d’ajouter : « Nous espérons avoir la possibilité de multiplier tant de rendez-vous afin de leur permettre de montrer ce dont ils sont capables, de mettre en valeur leur talent et jauger ainsi leurs compétences ». OuldKaddour a confié par la suite : « Nous sommes disponibles à toute proposition pour propulser cette discipline dans notre pays dans le but de préserver nos sportifs de sombrer dans la marginalisation et l’oubli, qui mènent à l’oisiveté qui est « mère de tous les vices« .Donc, nous sommes en train de tenter par tous les stratagèmes de les guider vers la bonne voie dans le souci de canaliser leurs énergies, et les préserver également des maux sociaux et des fléaux qui les guettent, une fois livrés à eux-mêmes ». Pour conclure, notre interlocuteur a mis en exergue le rôle prépondérant que peut jouer les pouvoirs publics dans la perspective d’ouvrir les portesaux encadreurs de cette discipline. « Nous invitons les pouvoirs publics, par le biais du quotidien sportif « Planète Sport », l’unique organisme de presse qui accorde de l’importance à l’Omnisport dans le pays, de nous prêter main forte dans notre démarche et faire aboutir notre mission et par là même honorer l’Algérie parmi le forum des nations ».