Riyad Mahrez : « La vie en Arabie saoudite est plus proche de ma culture »
L’international algérien Riyad Mahrez, désormais cadre d’Al-Ahli d’Arabie saoudite, s’est longuement confié sur son adaptation dans le Golfe, la différence de niveau avec Manchester City, et ses aspirations futures, notamment un rêve partagé avec Lionel Messi.
Sans détour, Mahrez a évoqué la différence de standing entre son ancienne équipe, Manchester City, et son club actuel : « Le niveau ici est naturellement inférieur à celui de City. Ce n’est pas une critique, mais une évidence. City représente le sommet du football mondial. » Cependant, il trouve en Arabie saoudite un nouveau rôle gratifiant : « Je prends du plaisir autrement ici, en endossant le rôle de leader et en guidant les jeunes joueurs. » Son apport a déjà été déterminant, avec notamment un titre historique en Ligue des champions asiatique, le premier du club.
Un mode de vie en harmonie avec ses convictions
Mahrez confesse également avoir trouvé un équilibre personnel en Arabie saoudite :
« La vie ici est plus proche de ma religion et de ma culture. Les mosquées sont à proximité et je passe plus de temps avec ma famille, les entraînements ayant lieu en soirée. » Il nuance toutefois : « L’Angleterre offrait aussi une grande liberté religieuse, avec beaucoup de respect et de mosquées. En France, c’est un peu différent, il y a des mosquées, mais le climat de respect est moindre. »
Un rêve nommé Messi
Interrogé sur les rumeurs liant Lionel Messi à Al-Ahli, Mahrez n’a pas caché son enthousiasme : « Ce serait un rêve de jouer à ses côtés. Je l’imagine meneur de jeu et moi sur un côté. On formerait un duo exceptionnel. Les supporters méritent une star de cette envergure. » Mais il tempère en soulignant la dureté du championnat saoudien : « Il n’y a pas de traitement spécial pour les dribbleurs ici. Peut-être que Messi y aura droit, mais ce n’est pas mon cas. J’ai reçu pas mal de coups. »
« J’aime rester après les entraînements »
Enfin, Mahrez a tenu à saluer la ferveur du public d’Al-Ahli : « Les supporters m’ont impressionné. Avant même ma signature, je recevais des messages incessants me demandant de venir. Leur passion te pousse à te surpasser. » Toujours aussi motivé, l’ancien Citizen conclut : « Je suis passionné par mon métier. J’aime rester après les entraînements pour progresser, non pas par obligation, mais par envie. »
Djamel ABED
