Suite aux nombreuses rumeurs relatives au changement de la date de la tenue de la prochaine CAN-2025, l’instance continentale, par la voix de son secrétaire général, Véron Mosengo-Omba, a tenu à infirmer cette fausse information, largement répandue concernant la programmation en été de la prochaine Coupe d’Afrique des nations (CAN) 2025 au Maroc.
Rien n’est encore décidé
Alors que des déclarations antérieures du président de la CAF, Patrice Motsepe, n’avaient ni confirmé ni infirmé si l’événement se tiendrait en été ou en hiver, contrairement aux annonces précédentes du Maroc comme pays hôte, un membre anonyme de l’organisation avait affirmé que l’édition devrait avoir lieu « en juillet et en août ». Les dates du 20 juillet au 16 ou 17 août avaient été spécifiquement mentionnées. Cette information semblait confirmer la possibilité que la 35e édition de la CAN se déroule juste après la première Coupe du monde des clubs à 32 équipes, prévue du 15 juin au 13 juillet 2025.
« Cela dépend de la Coupe du monde des clubs »
Véron Mosengo-Omba a corrigé les rumeurs sur les dates de la CAN-2025 annoncées cette semaine dans la presse internationale, soulignant que la CAF n’est pas en mesure contextuellement à fixer les dates pour cette compétition. « L’année 2025 marquera la première édition de la Coupe du monde des clubs de la FIFA avec 32 équipes. Il est impératif donc de connaître la date exacte de la finale de cette compétition avant de pouvoir se prononcer sur la programmation de la CAN. De plus, il faut prendre en compte le repos nécessaire des joueurs après cet événement », a-t-il expliqué. « Les négociations sont toujours en cours. Si vous entendez parler d’une date pour la CAN-2025, sachez que rien n’est encore officiel. La CAF n’a pas déterminé le moment exact de la compétition. Ce que nous savons pour sûr, c’est que la CAN se déroulera au Maroc en 2025. Nous continuons les discussions avec le Maroc, la FIFA, ainsi que l’Association européenne des clubs », a déclaré le secrétaire général de la CAF face aux questions de la presse kényane.
Djamel ABED
