La lutte féminine en nette progression
La lutte féminine algérienne se porte bien et ne cesse d’améliorer son niveau. Il convient de signaler que le système du championnat national appliqué par la fédération, qui consiste à séparer les féminines des masculins, a donné ses fruits. En effet, les responsables de l’instance fédérale sont satisfaits des bons résultats réalisés chez les féminines, notamment lors du championnat national tenu le mois de janvier à Oran, qui a connu une forte participation et l’illustration de bons éléments en nette progression. Cette compétition nationale, pour rappel, a fortement intéressé les responsables de la discipline du côté des seniors, avec des poids olympiques, appelés à participer au tournoi qualificatif pour les JO de Paris 2024.
Ces responsables ont vu juste, puisque certaines ligues sortent du lot, notamment celle d’Oran, qui maintient le cap avec ses clubs traditionnels, qui enfantent à chaque fois des championnes. Il s’agit de clubs formateurs, à l’image du CSA EJO fondé en 2012 et présidé par Saadi Larbi, qui est également coach. Ce club avait moissonné au Championnat national 6 médailles d’or, 8 en argent et 5 en bronze et fait partie des meilleurs clubs formateurs au niveau national avec ASTO de Ramdan Hidaoui, ASCAO de Fayçal Kara ou autre JKCO de Aziz Nechneche. Parmi les meilleures athlètes forgées par Saadi Larbi, on citera ChaïmaFouzia Aouissi, qui a remporté la médaille d’argent aux Championnats d’Afrique en Egypte et a eu l’insigne honneur de valider son billet lors du tournoi continental qualificatif Afrique-Océanie disputé pour les JO de Paris 2024, toujours en Alexandrie (Egypte). ChaïmaFouzia Aouissi a réussi à balayer une Tunisienne et une Marocaine en quart et en demi-finale, mais s’est inclinée face à la 3e mondiale, la Nigérienne Oudinayo Adikiouri. A noter que l’Algérie est représentée au tournoi qualificatif aux JO 2024 par 16 athlètes, six en lutte gréco-romaine et six en lutte libre, auxquels s’ajoutent 4 lutteuses.
