Le tout premier Grand Prix MotoGP en Inde, prévu ce week-end, est sérieusement perturbé par des problèmes de visa. Cette situation a empêché plusieurs membres du paddock et des pilotes, dont Marc Màrquez, de prendre l’avion pour l’Inde.
L’évènement, qui devait marquer le début du MotoGP en Inde sur le célèbre circuit du Buddh International Circuit, a déjà fait face à de nombreuses incertitudes. Les travaux de rénovation du circuit ont été achevés récemment, et le processus d’homologation n’a pas encore été finalisé. Aleix Espargaró, pilote d’Aprilia, a récemment exprimé les préoccupations des pilotes concernant la sécurité du circuit et a annoncé qu’ils prévoyaient de l’inspecter eux-mêmes jeudi, avant de décider de participer ou non à la course. La plupart des membres du paddock devaient prendre l’avion pour l’Inde aujourd’hui, mais plusieurs d’entre eux se sont vu refuser l’embarquement en raison de problèmes de visa. Cela concerne également l’équipe d’usine Honda et ses deux pilotes, dont le huit fois champion du monde Marc Màrquez. Màrquez a partagé sa frustration sur les réseaux sociaux en annonçant un retard de vol en raison du manque de visa pour l’Inde.
Il espère maintenant pouvoir prendre un vol pour l’Inde hier soir (mercredi), à condition que son visa arrive à temps. Certaines équipes, comme Ducati et Aprilia, ont réussi à partir en Inde, tandis que d’autres n’ont pas eu cette chance. Les personnes affectées pointent du doigt les diverses agences chargées des arrangements, à la fois européennes et indiennes. En conséquence de cette situation, Honda a été contrainte d’annuler une visite d’usine en Inde prévue pour mercredi, et de nombreux membres des médias et photographes ont également manqué leurs vols en raison de retards dans l’obtention de leurs visas. L’International Road-Race Teams’ Association (IRTA) a annoncé qu’elle rembourserait les équipes qui ont dû payer des frais pour modifier leurs vols.
Actuellement, l’espoir est que tous les membres du paddock pourront atterrir à Delhi au plus tard jeudi (aujourd’hui), afin que l’évènement puisse se dérouler comme prévu. Cependant, en fonction de l’évolution de la situation des visas, il se pourrait que les séances d’essais du vendredi soient partiellement ou totalement réduites. Cette mesure avait été prise l’année précédente lors du Grand Prix d’Argentine en raison de problèmes techniques liés aux avions cargo, ce qui avait entraîné un retard dans la livraison du fret à Termas de Rio Hondo et la suppression des séances d’essais du vendredi.
Djaffar KHODJA
