Le pilote de Ducati Gresini partira en pole position du Grand Prix d’Aragon, après avoir dominé les qualifications en devançant le deuxième, Acosta, de 8 dixièmes. Pecco complète la première ligne, devançant l’Espagnol de Pramac, Martín, son rival pour le titre.
Marc Márquez a signé une pole exceptionnelle lors du GP d’Aragon en MotoGP. Sur le circuit du Motorland, l’Espagnol de Ducati Gresini a également dominé les qualifications, après avoir été en tête lors de toutes les autres sessions, précédant le deuxième, Pedro Acosta, promu depuis la Q1, avec un écart considérable de 840 millièmes. Pecco Bagnaia complète la première ligne avec sa Ducati (+0,842), parvenant à se placer devant son rival pour le titre, Jorge Martín (+0,876), qui termine quatrième après une chute en début de séance. Alex Márquez, cinquième avec la deuxième Ducati Gresini, et Franco Morbidelli, sixième avec l’autre Pramac, complètent la deuxième ligne. Pour compléter la grille, Brad Binder se classe septième (+1,726) après avoir signé le meilleur temps en Q1, suivi de Miguel Oliveira (+1,784) à la huitième place et de Raúl Fernández (+2,157) en neuvième position. En quatrième ligne, on retrouve la Honda avec Johann Zarco, dixième (+2,314), devant les deux Aprilia d’Aleix Espargaró (+2,941) et Maverick Viñales (+3,760).
Il s’impose en course sprint
Il a attendu 1 042 jours avant de gouter à nouveau les joies de la victoire, même si cette dernière qui est en sprint, n’est pas réellement considérée comme une victoire en course.
Cependant, Márquez ne cache pas sa joie de revenir au sommet après sa longue traversée du désert avec Honda, et le choix fort d’avoir rejoint Ducati Gresini cette année. Pour ce faire, il a attendu d’être dans son jardin, à Aragon, circuit où il s’est déjà imposé à 5 reprises en GP, pour atomiser la concurrence. En effet, l’octuple champion du monde n’a rien laissé à la concurrence, en maîtrisant la course courte de bout en bout, après un excellent départ, il impose son rythme à la concurrence, pour franchir la ligne d’arrivée avec quasiment 3 secondes d’avance sur Jorge Martín, et plus de 6 sur Pedro Acosta. De son côté, Bagnaia a connu une course assez difficile, avec un départ complètement raté depuis la première ligne, avant de glisser doucement mais surement dans le classement, pour finir à la 9e place, sous la menace de Bezzechi et Fernández, perdant au passage une nouvelle fois le lead du Championnat du monde au profit de son rival espagnol.
Amayas LAAZIB