Grogne à Viry-Châtillon, les employés en grève
Alors qu’Alpine assure que : « Aucune décision définitive n’a encore été prise »
Le sujet de la discorde est le passage à Mercedes pour la fourniture des unités de puissance.
Hier, à Monza, une protestation pacifique d’une centaine d’employés d’Alpine, travaillant sur le site de Viry-Châtillon, spécialisé dans la production des unités de puissance utilisées en F1, a été observée. Une protestation qui, comme précisé dans le communiqué, n’aura pas perturbé le déroulement normal des activités sur la piste : « Chaque groupe affichera une banderole avec un message clair et non agressif, plaidant pour le maintien d’un moteur français en F1, et tous porteront un tee-shirt blanc avec le logo Alpine, le message #ViryOnTrack, ainsi qu’un brassard noir au bras. Aucune action ne sera entreprise pour empêcher les opérations sur la piste », indiquait ainsi un communiqué publié le jeudi soir par l’équipe française.
Le sujet du différend est la décision envisagée par Alpine de se tourner vers Mercedes à partir de 2026 pour la fourniture des unités de puissance. Alpine a publié un communiqué en réponse aux préoccupations exprimées par les employés à l’approche de cette manifestation, soulignant que la décision finale n’a pas encore été prise. « Nous sommes informés de certaines actions programmées pour ce week-end par le personnel de Viry, précise la note. D’après leur communiqué, il s’agira de manifestations pacifiques qui n’auront aucun impact sur les activités de l’équipe. Le projet de transformation est toujours en cours d’évaluation, et aucune décision n’a encore été prise par la direction d’Alpine. Le dialogue, qui a été ouvert depuis que le projet a été présenté aux représentants des employés de Viry en juillet, est important pour la direction d’Alpine et se poursuivra dans les semaines à venir. »
Djaffar KHODJA