Ismaïl Belkacemi : « A défaut d’un club étranger, je resterai à l’USMA »
La formation usmiste n’a finalement pas pu faire mieux qu’une 4e place en championnat et une qualification à la Coupe de la CAF, comment évaluez-vous le parcours de votre équipe ?
Notre saison n’a pas été catastrophique pour autant. Bien sûr, nous aurions pu faire beaucoup mieux, mais atteindre les demi-finales de la Coupe de la CAF et de la Coupe d’Algérie, ce n’est pas mal. Nous avons pu sauver notre saison avec cette quatrième place qualificative pour la Coupe de la CAF. Dans l’ensemble, nous sommes satisfaits.
Avez-vous des regrets ?
Nos regrets concernent surtout la déchéance que nous avons connue depuis la controverse de la demi-finale de la Coupe de la CAF. Nous avons essayé de conserver notre titre continental et nous avions largement la possibilité de remporter une deuxième Coupe d’Afrique. Après notre match face à la RS Berkane, nous avons subi une autre déception en Coupe d’Algérie. Cette période n’a pas été facile à gérer. Cependant, nous avons continué à nous battre en championnat et heureusement, nous avons réussi à obtenir la quatrième place pour sauver les meubles. Nos échecs doivent nous servir de leçon pour l’avenir.
Il y a aussi cette consécration personnelle de meilleur buteur de la Ligue 1…
C’est une satisfaction, effectivement. J’ai terminé l’année en tant que meilleur buteur, marquant 17 buts toutes compétitions confondues malgré le fait d’avoir manqué plusieurs matchs en raison de blessures. C’est une belle récompense pour moi car j’ai toujours donné le meilleur de moi-même et je n’ai jamais ménagé aucun effort pour contribuer aux bons résultats de l’équipe. Je remercie également mes coéquipiers qui m’ont aidé à marquer ces buts.
Il vous reste une année de contrat. Est-ce qu’on peut envisager l’avenir de Belkacemi loin de l’USMA?
Comme tous les joueurs, j’ai des contacts avec de nombreux clubs algériens et étrangers, mais c’est mon agent qui s’occupe de ce volet. Pour l’instant, je profite au maximum des vacances avant de reprendre du service. En l’absence d’offres importantes venant de l’étranger, je ne quitterai pas l’USMA. Si je reçois une offre intéressante d’un club étranger qui me convient, je pourrais partir pour une nouvelle expérience. Sinon, je ne trouverai pas en Algérie un meilleur club que l’USMA, où je me sens chez moi. En toutes circonstances, on ne sait pas ce que le destin nous réserve.
Propos recueillis par K. K. E.
