Il s’exprime sur le choc des quarts face au Maroc – Remmane : «Nous nous connaissons bien»
Le sélectionneur de l’équipe nationale de football des moins de 17 ans (U-17) Arezki Remmane, s’est exprimé sur le choc des quarts de finale qui mettra aux prises les « Verts » mercredi face au Maroc au stade Chahid-Hamlaoui de Constantine (20h00), estimant qu’il s’agissait d’une véritable « finale » avant la lettre, qualificative au Mondial 2023
«Ils nous connaissent bien, et nous connaissons les Marocains aussi. Mercredi, ce sera le jour inchallah de qualification pour le Mondial. D’ici à ce rendez-vous décisif, nous allons axer notre travail sur la récupération, et le Jour J ce sera une autre paire de manches », a affirmé Remmane lors de la conférence de ce presse, à l’issue du match face au Congo (1-1) disputé vendredi au stade Nelson-Mandela de Baraki. La sélection algérienne a validé son ticket aux quarts de finale de cette 14e édition de la CAN, en arrachant le point du nul face aux Congolais. Les joueurs du sélectionneur italien Fabrizio Cesana ont ouvert le score à la 67e minute par Ndzoukou, avant que le rentrant Anatouf ne remette les pendules à l’heure à la (74e) et propulse le siens au prochain tour. Dans l’autre match du groupe A disputé au stade Chahid Hamlaoui de Constantine, le Sénégal a conforté sa position de leader en battant facilement la Somalie (3-0). A l’issue de cette ultime journée, le Sénégal termine largement en tête avec 9 points, devant l’Algérie (4 pts) et le Congo (2 pts), alors que la Somalie ferme la marche avec un seul point. « Outre le volet récupération, nous allons bien évidemment travailler l’aspect psychologique, important pour ce genre de rendez-vous. On a déjà affronté le Maroc en finale de la Coupe arabe, on l’a bien géré. Nous allons préparer nos joueurs comme il se doit pour qu’ils soient prêts mentalement à cette rencontre cruciale », a-t-il ajouté.
«Nous avons pris des risques face au Congo»
L’Algérie qui avait besoin au moins d’un match nul face aux cadets des « Diables Rouges » pour valider son ticket pour le prochain tour, a failli laisser des plumes. Les coéquipiers de Younès Benali ont mal entamé la partie, ce qui a permis à l’adversaire de prendre plus de confiance au fil des minutes pour dicter sa loi et dominer les débats. «Tous les matchs du premier tour ont été difficiles, chaque équipe s’est déplacée pour l’objectif de valider son ticket pour le Mondial. Les joueurs ont mal géré l’émotion en voulant faire plaisir au public. Nous avons pris trop de risque en faisant sortir le ballon de derrière face au Congo qui nous pressait, j’ai demandé aux joueurs de garder la balle pour casser le bloc adverse », a expliqué Remmane. Il a fallu un coaching en seconde période, avec notamment l’entrée en jeu du buteur maison Moslem Anatouf, pour voir l’Algérie enfin monter d’un cran et refaire son retard quelques minutés après l’ouverture du score des Congolais. « Le but encaissé nous a perturbés, mais nous sommes rapidement revenus à la marque, même si physiquement nous ne sommes pas encore au top. Concernant ma décision de mettre Anatouf sur le banc de touche, il ne faut pas oublier qu’il revenait de blessure, il fallait gérer cette situation, il a su profiter des espaces laissés par la défense adverse pour égaliser. Nous avons abordé ce match avec l’intention de le gagner, mais la physionomie du match a mis les joueurs en difficulté. Le Congo nous a gênés dans la sortie de balle, leur sélectionneur nous a bien analysés. Nous avons joué avec le feu, mais heureusement les joueurs ont réussi à se corriger par la suite sur les plans offensif et défensif et monter crescendo dans la rencontre.
Enfin, le coach des U-17 a lancé un appel aux supporters constantinois pour venir en masse mercredi soutenir les « Verts ».
« Je compte beaucoup sur le soutien du public de Constantine, qui je suis persuadé, va nous encourager et nous galvaniser pour aller chercher notre qualification pour le Mondial », a-t-il conclu. Pour rappel, les quatre premiers du tournoi représenteront l’Afrique au Mondial U-17 qui devait se jouer au Pérou du 10 novembre au 2 décembre prochains, avant que la Fédération internationale (FIFA) ne décide de retirer l’organisation à ce pays en raison du retard pris dans la réalisation des infrastructures sportives, dont les stades de football. La FIFA n’a pas encore désigné le pays hôte qui remplacera le Pérou.
Mohamed. M
