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L’OGC Nice ne lâche pas Youcef Atal !

Il dispose de quelques touches dans les pays du Golfe

A 27 ans, l’international algérien Youcef Atal sort d’une saison frustrante, marquée par des blessures à répétition. Compte tenu de son talent, le club garde espoir à un an de la fin de son contrat.

Pendant la saison dernière, Youcef Atal a été peu présent sur la pelouse en raison d’une succession de blessures.
Pour avoir la confirmation que la carrière de Youcef Atal n’a pas suivi une trajectoire à la hauteur de son immense talent, il suffit de regarder la courbe de sa valeur marchande sur Transfermarkt. En décembre 2019, l’international algérien avait alors une cote d’enfer, estimée à 25 millions d’euros par le site spécialisé. Quatre ans après, le joueur formé au Paradou ne vaut plus que 7 millions, alors que son contrat avec le Gym s’étire jusqu’en juin 2024.
Comment en est-on arrivé à cette forme d’impasse pour un garçon promis à un avenir radieux, ciblé par le Paris Saint-Germain, Arsenal ou encore l’Atlético Madrid, capable de percées mémorables, de défendre et/ou de marquer des buts venus de nulle part ? La raison principale de ce déclin résulte d’une succession de blessures (genou, épaule, cuisse, adducteurs…) et de multiples rechutes, malgré plusieurs protocoles mis en place.

La saison dernière, Atal n’a joué que 776 minutes en Ligue 1, soit son plus faible total depuis sa signature en provenance de Courtrai en 2018. « C’est tellement rageant car Youcef reste un joueur rare, susceptible de débloquer un match sur un exploit, même à 50% », note un proche. Au Gym, on ne perd pas espoir de retrouver le vrai Atal, ce qui consiste à prier pour que son corps le laisse enfin en paix, comme depuis la reprise. Le joueur, lui, est bien dans sa tête, décidé à convaincre Francesco Farioli et persuadé qu’il fera de nouveau chavirer l’Allianz Riviera de bonheur dans les prochaines semaines. Lors des premiers matches amicaux, Atal a montré des signes de montée en régime. L’international algérien avait même hérité du brassard de capitaine lors du match amical contre Braga. La preuve que Francesco Farioli, son nouvel entraîneur, le considère comme un cadre.

Le latéral gauche des Verts, qui a récemment changé d’agent, dispose de quelques touches dans les pays du Golfe (Arabie saoudite, Qatar) mais il n’envisage pas un départ comme la solution miracle, le club non plus. En verrouillant Jordan Lotomba, son latéral le plus fiable, l’OGC Nice garde la main sur le dossier Atal qui n’est pas la priorité du moment, tout l’inverse du poste d’arrière gauche sur lequel travaille, en mode camouflage, Florent Ghisolfi. Le directeur sportif niçois a fait tapis pour récupérer Jérémie Boga à l’Atalanta Bergame et dispose, donc, d’une marge de manœuvre réduite dans les négociations en ce début août.

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