Les Championnats d’Afrique 2024 de kick-boxing, dont les épreuves ont débuté lundi dernier à Johannesburg (Afrique du Sud) et se boucleront ce soir avec le déroulement des finales dans différentes catégories, sont devenus un rendez-vous incontournable et très attendu pour les amateurs des sports de combat dans le continent africain.
Par B. Sadek
Organisée par la Confédération africaine de kick-boxing (WAKC) et l’Association sud-africaine de kick-boxing (SAKA), sous les auspices de la Fédération internationale de l’Association mondiale des organisations de kick-boxing (WAKO IF), cette compétition continentale est, en effet, la plus importante en Afrique, où les meilleurs athlètes du continent démontrent leurs techniques et leur talent dans diverses catégories de poids. C’est également une opportunité unique de se qualifier pour les Jeux mondiaux qui se tiendront, rappelons-le, en Chine, en 2025. Il faut dire que l’Afrique est un continent qui détient un énorme potentiel pour le développement et la croissance du kick-boxing, car elle possède une population jeune et dynamique, passionnée par les sports de combat, particulièrement les arts martiaux. Pour sa part, l’équipe nationale algérienne de kick-boxing s’est bien préparée à cette compétition, dans un stage bloqué au Centre sportif de Souidania (du 20 novembre au 6 décembre 2024), sous la coupe du sélectionneur national, Mustapha Fellak.
La Fédération algérienne de full contact, kick-boxing et muay-thaï (FAFKBA) a mis tous les moyens et de bonnes conditions à la disposition de nos athlètes. La délégation algérienne, composée de 19 membres dont 16 athlètes, s’est envolée, le 7 décembre dernier, à destination de la ville sud-africaine de Johannesburg. Nos athlètes, déterminés plus que jamais, ont abordé la compétition avec l’ambition de décrocher un maximum de médailles dans cette joute africaine. Nous y reviendrons avec les résultats des épreuves finales et plus de détails dans nos prochaines éditions. Il convient de préciser à nos lecteurs que selon Wikipédia, le kick-boxing est un sport de combat de percussion et appartenant au groupe dit des boxes pieds-poings (BPP). Il est développé et réglementé au début des années 1960 au Japon, appelé « kick-boxing japonais » avec tout type de coup de pied sur le membre inférieur, coups de genou direct, coups de coude et projections de judo, et parallèlement à la même époque aux États-Unis ou « kick-boxing américain » avec coup de pied circulaire à l’endroit en ligne basse, uniquement sur la cuisse. Ces deux disciplines, notamment de compétition, ont été influencées par de nombreuses pratiques de combat extrême-orientales et également par les pratiques occidentales, notamment la boxe anglaise et la boxe française. Ces deux disciplines peuvent être assimilées à un art martial (art de combat) compte tenu de leur origine et constitution. Elles ont été notamment pratiquées au début des années 1960 par les artistes martiaux en compétition de type « open multi-disciplines ».
Athlètes algériens engagés :
Messieurs : Nadir Adjabi (51 kg, Tipasa), Anès Boulakmah (51 kg, Skikda), Fedioui Karouf (52 kg, Tipasa), Saad Aïssaoui (54 kg, Tipasa), El-Hadi Mirouh (57 kg, Constantine), Daia Eddine Nekaa (60 kg, Constantine), Houssam Ahmed Yahia (63,5 kg, Constantine), Riad Hamdani (Mascara), Hamza Hattab (67 kg Alger), Haroun Boulatout (74 kg, Constantine), Mohamed Hamdane (81 kg, Constantine), Fayçal Deffal (84 kg, M’sila), Anès Habri (91 kg, Tlemcen).
Dames : Balkis Mechraoui (65 kg, Constantine), Khaoula Merzouk (60 kg, Constantine), Yasmine Kari (70 kg, Alger), Chahinez Bouaicha (70 kg, Alger).
