Ouattara : « Dans 21 jours je serai à nouveau opérationnel »

Absent six mois des terrains à cause d’une rupture des ligaments croisés qui l’a incité à se faire opérer, Romaric Ouattara a repris dernièrement l’entraînement collectif. Le joueur ivoirien s’est exprimé sur le site officiel du club sur son état de santé tout en évoquant la date à laquelle il entend reprendre la compétition. « Je suis passé par des moments très difficiles mais grâce au club, j’ai pu remonter la pente. Je viens de reprendre l’entraînement collectif et normalement je serai compétitif dans trois semaines. J’ai vraiment hâte de retrouver les terrains de football ».

Ouattara espère que cette expérience douloureuse ne pourra que le rendre plus fort après être passé par toutes les étapes. « Franchement, ce n’était pas facile de se blesser alors que j’étais sur une courbe ascendante. J’étais en plein boum et voilà que je me blesse aux ligaments croisés. J’ai dû batailler très dur pour refaire surface ».

Sachant qu’il faut redoubler d’efforts pour se faire une place au soleil, la concurrence ne fait pas peur à Ouattara qui revient de loin. « Vous savez, je reviens de très loin après avoir cravaché plus de six mois loin des terrains. Je sais que je dois m’employer pour refaire surface devant la forte concurrence. Ce qui compte pour moi, c’est d’apporter ma pierre à l’édifice. Je veux aider mon équipe à atteindre les objectifs assignés », dira en substance l’avant-centre mouloudéen qui sera alors en concurrence avec Andy Delort, Kheirredine Merzougui et Sofiane Bayazid.

Questionné sur son meilleur souvenir, Ouattara met en évidence cette demi-finale de Coupe d’Algérie contre le CSC qui reste pour lui le match référence par excellence. « Si je devais garder un seul match, je dirais que c’est cette demi-finale contre le CSC à Oran. Même si j’ai mis deux buts qui ont été refusés après l’intervention de la VAR, c’était mon match référence. J’espère vivre à l’avenir des sensations similaires », dira Ouattara avant de conclure : « Je me suis adapté à la vie ici en Algérie. Cela a été rendu possible grâce à Zougrana et Dao qui m’ont beaucoup aidé. Je me suis totalement intégré et je veux maintenant rendre heureux les Chnaoua ».