Après avoir passé l’essentiel de sa jeune carrière jusqu’en senior chez le GS Pétroliers, Islam Ouldchercheli est parti en 2021 monnayer son talent chez le club d’Al Yarmouk, en Arabie saoudite ; club avec lequel il a réalisé l’accession pour la Super division saoudienne de volley-ball, après 25 ans passés en D2. Revenu au pays après deux saisons, il a préféré s’engager pour la JSCOA depuis la saison 2023-2024. Malgré des propositions qui lui sont parvenues, l’été dernier, de l’ASVB Blida, de Castel Teniet-El-Abed ou encore de WOC Chlef, Islam a finalement décidé de rester à Ouled Adouane, préférant la stabilité, avant toute autre considération, d’après lui.
Vous allez entamer ce vendredi la nouvelle saison 2024-2025. Peut-on dire que votre équipe est prête ?
Islam Ouldchercheli :
Effectivement, on s’est bien préparé. Cela fait presque un mois que nous avons commencé la préparation. On s’entraîne à raison de deux séances quotidiennes. Le coach Kati a mis en place un programme de travail que nous avons appliqué à la lettre. Au début de la préparation, on a concentré le travail sur le plan physique. Il y a une dizaine de jours, on a commencé à travailler avec le ballon. Dans l’ensemble, disons que le groupe est fin prêt. Il nous reste maintenant à profiter des premiers matchs du Championnat pour peaufiner un peu plus notre préparation, améliorer la cohésion et les renforcer les automatismes.
Sur le plan individuel, des informations vous ont donné partant de la JSCOA l’été dernier, mais vous avez finalement renouvelé votre contrat. Qu’est-ce qui vous a convaincu de rester ?
Effectivement. Je ne vous cache pas que j’ai reçu plusieurs offres. Sans citer les clubs en question dont je tiens à remercier les dirigeants pour leur confiance et leur intérêt, je dois avouer que je cherchais avant tout la stabilité. Cela fait une année que je suis ici à Ouled Adouane. J’avoue qu’au début, j’avais quelques réticences, mais j’étais surpris par l’organisation et la qualité de la prise en charge dans cette équipe. C’est ce qui m’a encouragé à rester. Et puis, il faut reconnaître que nous sommes bien entourés, avec un président qui veille au grain et un entraîneur compétent qui maîtrise son sujet.
Le hasard a fait que votre premier match de la saison est contre l’équipe de Castel, un adversaire que vous avez battu en finale de la Coupe d’Algérie en 2023 que vous avez remportée…
Oui tout à fait. C’est le hasard du calendrier. Nous devons faire avec. Ça va être sûrement une bonne explication. C’est vrai que le match intervient au début de la saison. On est encore en rodage, comme on dit. Mais bon, on s’attend à ce que notre adversaire vienne pour réussir une bonne performance et prendre une certaine revanche sportive. En ce qui nous concerne, je pense que nous sommes déterminés à commencer le Championnat par une victoire. C’est nécessaire pour la suite, notamment sur le plan psychologique.
Cela fait trois années consécutives que la JSCOA enchaîne les titres. Comptez-vous renouveler l’exploit ?
C’est trop tôt pour en parler, mais tout ce que je peux vous dire, c’est que nous sommes bien déterminés à défendre nos chances jusqu’au bout. Certes, nous devrons cravacher très dur. On aura une rude concurrence de la part des autres équipes. Ça ne va pas être facile du tout. Néanmoins, on croit en nos chances. Nous avons un bon groupe et un staff technique à la hauteur. La direction du club fait également son boulot convenablement. Des ingrédients qui nous poussent à rester confiants et sereins pour faire une bonne saison et pourquoi pas gagner des trophées.
On vous laisse le mot de la fin…
Je tiens à remercier tous ceux qui continuent à m’encourager et à me soutenir. Il y a la famille, mes amis et mes coéquipiers, sans oublier le président et l’entraîneur. Et puis, je lance un appel aux autorités locales pour venir en aide à cette équipe afin de lui permettre d’aller de l’avant. Enfin, j’espère qu’on fera en sorte que la salle omnisports d’Ouled Adouane soit à la hauteur de la réputation de cette équipe, car pour le moment, elle est loin de répondre à nos attentes.
Entretien réalisé par Farès Rouibah
