Le président du RC Béjaïa, Mohand Tamardataza, a été réélu à la tête du CSA pour un nouveau mandat olympique de quatre ans (2024-2028), et ce, après avoir achevé l’ancien mandat (2020-2024) avec des objectifs atteints. Dans cet entretien qu’il nous a accordé, il nous parle justement des saisons précédentes et de son engagement pour la nouvelle période du mandat de 2024-2028.
Entretien réalisé par Rahib. M
Si on vous demande de nous faire un bilan de votre club de la saison sportive 2023-2024 !
Je dirais qu’on s’est engagé dans un championnat avec un objectif initial qui est le maintien. Malgré l’insistance de l’ex-staff technique, qui voulait un recrutement de niveau, j’ai vu qu’avec notre effectif, nous pouvions atteindre nos objectifs et même jouer un titre durant la saison sportive écoulée. Mais à la fin de la phase « aller », nous nous sommes retrouvés dépourvus d’entraîneur, puisque les coachs en place avaient décidé d’abandonner l’équipe pour diverses raisons qui ne m’ont même pas été signifiées auparavant. J’ai pris connaissance des prétextes après leur annonce faite aux vestiaires aux joueuses, qu’ils ne pouvaient plus continuer. Cela nous a déstabilisés, je l’avoue, car c’était une surprise pour nous. Après cela, nous avons fait appel à un nouvel entraîneur, en l’occurrence Nabil Djemili, qui a bien voulu relever le défi d’une situation peu encourageante, et nous le remercions au passage. Je dirais qu’après la qualification au play-off et en demi-finale de la coupe d’Algérie, nos objectifs sont pleinement atteints. J’en suis donc satisfait.
Le mandat olympique est achevé le 30 juin passé. Quels enseignements en tirez-vous ?
En ce qui me concerne, de mon mandat j’ai tiré deux enseignements. Primo, c’est qu’il ne faut jamais vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué. Secundo, faut garder la tête froide en étant persévérant pour arriver à ses objectifs. Sans cela, on ne peut l’être, je l’avoue. Etre lucide et fort de caractère, c’est ça le plus important pour avancer.
Vous êtes réélu à la tête du club pour un autre mandat olympique. Un mot…
Justement je profite de l’occasion que vous me donnez là pour remercier les membres de l’assemblée générale qui m’ont réélu et qui m’ont accordé leur confiance pour un nouveau mandat olympique de quatre ans. Je remercie également et infiniment la DJS pour son professionnalisme. En ce qui nous concerne, nous promettons plus de rigueur et de transparence dans la gestion du club à l’avenir.
Le RCB a toujours joué les premiers rôles, surtout ces dernières années. Qu’en sera-t-il pour la nouvelle saison 2024-2025 ?
Je ne vous cache pas que pour atteindre des objectifs, il faudra s’armer d’atouts. Le club sera dépourvu de deux à trois joueuses titulaires, et cet état de fait réduira considérablement nos prétentions et nos promesses pour la saison 2024-2025. Nous tâcherons néanmoins, comme à notre accoutumée, de jouer nos chances à fond dans l’exercice sportif cité, qui, d’après ma vision, surprendra plus d’un.
Un mot sur les staffs techniques des différentes catégories….
Concernant les staffs de toutes les catégories, moi je suis un fervent et un adepte de la stabilité et de la continuité. Cela étant, et à chaque saison sportive, des mouvements d’entraîneurs sont observés dans différents clubs. Ce qui n’exclut en aucun cas notre club, mais je tenterai, plutôt je ferai tout pour garder tous les entraîneurs, s’ils le désirent bien entendu, et leur permettre de continuer le travail qu’ils ont bien accompli durant les saisons passées.
Le RCB a-t-il les moyens pour aller de l’avant ? Là on parle des moyens humains et matériels…..
Et voilà une question importante, très intéressante même. Vous avez bien fait de me la poser. Pour répondre clairement et objectivement à votre question, je dirais que je ne peux en aucun cas être prétentieux. Ce que je voudrais dire, et vous pouvez me comprendre, puisque vous êtes dans le domaine, que le RCB n’a pas les moyens financiers pour aller de l’avant, ou du moins à l’instant ou je vous réponds. La chose que je pourrais assurer et déclarer sans détours, c’est que le club a les moyens humains de sa politique. Comme on dit souvent : « C’est l’homme qui fait l’histoire, ce n’est pas l’histoire qui fait l’homme ». Seulement il faut se battre et chercher les moyens financiers sans relâche. Ces derniers nous permettront le cas échéant d’aller de l’avant et de réaliser nos objectifs à moyen et long termes.
On vous laisse le soin de conclure….
Permettez-moi de vous remercier infiniment pour l’intérêt que vous accordez au volley-ball dans la wilaya de Béjaïa en général et à mon club en particulier. Je vous remercie également pour cette occasion que vous m’avez offerte pour m’exprimer dans votre journal. C’est seulement grâce à vous et votre médiatisation que notre sport verra des jours meilleurs Inchallah. Encore une fois, merci.