Afin de peaufiner la préparation de son équipe en prévision du match aller du second tour préliminaire de la Ligue des champions africaine, le Chabab de Belouizdad a choisi son camp de base dans la ville de Tabarka, où se trouvent les coéquipiers de Keddad depuis vendredi dernier.
L’entraîneur misait beaucoup sur cette dernière ligne droite de la préparation pour que son équipe soit prête à donner la réplique à l’AS Douanes à Ouagadougou le 14 septembre prochain, avec deux objectifs à réaliser, celui de parfaire le volet physique et apporter les correctifs nécessaires sur le plan tactique, après les lacunes décelées lors du dernier match disputé au stade Mustapha-Tchaker face à l’AS Léopards.
Les organisateurs de ce stage avaient programmé deux rencontres amicales face à des équipes locales, mais Corentin Martins a émis le vœu d’en disputer quatre, soit deux confrontations lors des dates retenues, à savoir le 2 et le 6 septembre, afin de permettre à l’ensemble de ses joueurs d’avoir le même temps de jeu. Le technicien français attendait avec impatience la journée du lundi passé pour que ses poulains puissent disputer les deux premiers matchs et pouvoir évaluer le travail réalisé, malheureusement pour lui, les organisateurs ont failli à leur mission, puisque même la principale rencontre programmée préalablement était annulée. La déception se lisait sur son visage, en raison de cette déconvenue qui n’était pas la bienvenue, c’est tout simplement son plan de travail qui a été chamboulé.
Une opposition comme solution de rafistolage
Contraint de trouver une solution pour sauver la journée de préparation du lundi, Corentin Martins a programmé une rencontre amicale entre ses joueurs pour conserver le rythme de compétition, tout en ayant la promesse de rectifier le tir par les organisateurs du stage. En dépit de cette situation, pour le moins que l’on puisse dire inattendue, cette opposition a été disputée aux allures d’une rencontre officielle, ce qui nous renseigne sur la volonté de chacun des joueurs à gagner sa place dans l’échiquier du technicien français, sachant qu’il n’est pas encore fixé sur son équipe-type.
K. M.