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Kheïreddine Barbari : «On pourra atteindre les objectifs tracés»

En mettant les moyens nécessaires pour les JO 2028

Hier matin, le secrétaire général du COA Kheireddine Barbari en sa qualité de chef de la délégation algérienne aux JO de Paris, a animé une conférence de presse, au siège du Comité olympique algérien, en présence du directeur général des Sports au sein du ministère de la Jeunesse et des Sports en l’occurrence Mustapha Hassani. Les deux conférenciers ont fait le point sur tous les volets relatifs à la participation algérienne aux JO 2024.

«Une participation honorable avec un bilan positif »
Veillant à répondre à toutes les questions de la presse, sans pour autant avoir le temps nécessaire pour bénéficier de l’ensemble des bilans des Fédérations concernées, les deux conférenciers ont tenté de faire le bilan en toute objectivité. Le représentant de la tutelle dira : « Dans l’ensemble, la participation algérienne aux JO a été satisfaisante. Certaines nations ont engagé plus d’athlètes que l’Algérie, sans parvenir à décrocher la moindre médaille d’or ». Kheireddine Barbari, a abondé dans le même sens, mettant en exergue la difficulté de fixer des objectifs fiables en sport, d’où le satisfecit à cette participation, couronnée par trois médailles.

« L’impossibilité de garantir une médaille d’or aux JO »
Bien que le bilan soit positif par rapport à l’édition de Tokyo, mais égalant toutefois le record de médailles récoltés aux JO d’Atlanta ; il y a tout de même une certaine amertume qui se dégage, relativement au nombre d’athlètes engagés, ce qui ouvre la porte au débat sur l’objectivité de l’évaluation : « Aucun athlète quel que soit son niveau ne peut garantir de récolter la médaille d’or aux Jeux Olympiques ; il s’agit tout simplement du haut niveau. Dans ce genre de compétitions, certains facteurs entrent en jeu et peuvent être déterminant quant aux résultats finaux. Toutefois, on peut mettre les moyens nécessaires, fournissant les efforts qu’il faut pour atteindre les objectifs fixés», affirme Barbari.

« Les hautes instances veillent à la protection des athlètes »
Evoquant l’évaluation de la participation algérienne aux JO, Barbari s’est étalé sur la préparation de la prochaine édition de cette grande festivité mondiale qui aura lieu dans quatre années sur le sol américain. Tirant les enseignements nécessaires des différentes tentatives de perturbation dont ont été victimes nos athlètes, appuyée par une cabale médiatique, Barbari et sans vouloir remuer le couteau dans la plaie affirme : « Les hautes instances du sport national font tout pour protéger les athlètes et les mettre dans les meilleures conditions possibles afin qu’ils puissent se concentrer uniquement sur leur travail, comme cela a été le cas dernièrement à Paris ». En effet, c’est grâce aux efforts et à la vigilance des hautes instances du pays que nos athlètes ont pu nous offrir les trois médailles, cette expérience vécue sur le sol parisien nous permettra de nous parer à toute éventualité, où désormais tous les coups sont permis, au détriment même des valeurs olympiques.

« Nous avons engagé un groupe d’avocats pour Khelif »
Dans le contexte de la protection des athlètes, le parterre de journalistes présents sur les lieux attendait avec impatience, des nouvelles sur les mesures prises par les pouvoirs publics, relativement au dossier de notre championne Imane Khelif ; lorsqu’on sait que son avocat a déposé officiellement une plainte au niveau du parquet de Paris. « Nous avons engagé un groupe d’avocats pour suivre l’affaire Khelif, mais je ne peux pas en dire plus pour le moment. Comme vous le savez, dans ce genre de dossier un minimum de discrétion est requis. L’opinion publique sera éclairée au moment opportun », a promis Kheireddine Barbari. A travers une première lecture, on peut dire d’ores et déjà que des éléments dans ce dossier, peuvent enfoncer les détracteurs de Khelif. Ils auront à répondre de leurs actes devant la justice, quel que soit leur rang social.

« Bidani ne souffrait d’aucune blessure avant les JO »
Outre les trois médaillés, s’il y a un athlète qui était plus proche que jamais à monter sur le podium, c’est incontestablement l’haltérophile Walid Bidani. Son rêve s’est envolé en éclat dès sa première tentative en contractant une blessure au genou. Les mauvaises langues n’ont pas manqué de spéculer sur son état de santé avant l’entame des JO. Barbari a tenu à mettre fin à cette polémique lors de cette conférence de presse en affirmant : « C’est un athlète qui a un grand potentiel, et vous savez tous que dans cette discipline, les blessures sont assez fréquentes. Je tiens toutefois à vous dire que Bidani ne souffrait d’aucune blessure à son entrée au Village olympique. Il s’est bien préparé pour les JO, il a effectué son dernier stage en Turquie, malheureusement pour lui et pour nous aussi, il s’est blessé lors de la compétition, chose qui peut arriver à n’importe quel athlète. »

« Dris Messaoud ne risque aucune sanction »
Quant à la disqualification du judoka Dris Messaoud dans la catégorie de – 73 kg, le secrétaire général du COA n’a pas voulu trop spéculer sur le sujet mais rassure : « Comme vous le savez notre athlète Dris Messaoud a dépassé le poids requis au cours de la pesée, il est donc évident qu’il soit disqualifié. Je tiens toutefois à vous rassurer qu’il ne risque aucune sanction, il n’y a donc rien à craindre pour lui. »
En somme, les deux conférenciers ont fait le tour de la question, tenant à apporter tous les éclaircissements nécessaires aux différentes questions posées et qui taraudaient les esprits.


K.M.

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