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Wehrlein vainqueur et nouveau leader du championnat

E-Prix de Londres 1

L’Allemand de Porsche profite d’une excellente stratégie et termine devant Evans, le Néo-Zélandais étant désormais 2e au classement devant Cassidy, 7e en course.

Le résultat des qualifications du samedi pouvait être le signe d’un bouleversement du classement mondial à l’occasion de l’avant-dernier rendez-vous du championnat, et c’est ce qui s’est passé : le vainqueur, cependant, n’a pas été le poleman du premier des deux E-Prix de Londres, Mitch Evans, mais le troisième prétendant au titre, Pascal Wehrlein, qui, grâce à ce succès, prend la tête du classement devant le Néo-Zélandais de Jaguar et l’ancien leader du championnat, Nick Cassidy, 7e après une remontée depuis la 17e place sur la grille. Sébastien Buemi termine à la troisième place, chanceux de récupérer cette position en fin de course à la suite d’une panne technique de la Maserati de Maximilian Günther.

Compte rendu de la course
Parti de la pole position sur le circuit urbain de la capitale anglaise, Evans a solidement maintenu la tête devant Buemi et Wehrlein, immédiatement en lutte avec Nato pour la troisième place. Cependant, dès le premier tour, la Safety Car est entrée en scène suite à un contact entre Dennis (qui a ensuite été pénalisé de dix secondes, plus cinq autres pour un contact ultérieur) et Frijns, dans lequel Bird a également été impliqué. Aucun changement à la reprise, du moins dans les trois premières positions, avec Cassidy, en pleine phase de remontée, qui n’a pas activé l’attack mode correctement en raison d’une erreur dans la zone d’activation. Une course donc difficile pour le Néo-Zélandais, qui risquera plus tard de terminer prématurément l’E-Prix à cause d’un contact avec Dennis et Vandoorne. Toujours concernant les prétendants au titre, les espoirs de Da Costa se sont terminés au 7e tour, le Portugais ayant fini contre les barrières après un accrochage avec Rowland. Le premier véritable duel en Top 3 s’est produit au neuvième tour, avec Buemi dépassant Evans pour prendre la tête de la course.

Une position de leader que le Français (Buemi) conservera jusqu’à l’activation de son premier attack mode au 16e tour, permettant à Evans de reprendre la tête. Cependant, dès le tour suivant, le Néo-Zélandais cède de nouveau la première place à son rival en activant son propre attack mode. Pendant ce temps, Pascal Wehrlein, toujours en 3e position, n’active pas l’extra power, du moins jusqu’à l’épisode décisif de la course au 21e tour. Après être passé en deuxième position suite à une erreur de Buemi, l’Allemand dépasse Evans sur la ligne droite des stands et tente de creuser l’écart sur le pilote Jaguar pour défendre la première place après l’activation de l’attack mode. Une stratégie qui réussit parfaitement, au point que même après

le deuxième et dernier attack mode (le sien et celui d’Evans), il parvient à conserver la première place en sortant devant tout le monde de la zone d’activation au 27e tour. Wehrlein creuse l’écart dans les tours suivants, tandis que le rythme du Néo-Zélandais s’effondre soudainement, permettant à Günther, lui aussi auteur d’une excellente stratégie, de passer en deuxième position. Au 32e tour, cependant, le groupe se resserre à la suite d’une deuxième Safety Car pour l’accident entre Fenestraz et Nato, et au moment même de la reprise, l’Allemand de Maserati est contraint à l’abandon pour une casse de la boîte de vitesses. De cette manière, Evans revient en deuxième position, tout comme Buemi en troisième, tandis que Wehrlein remporte le premier des deux E-Prix de ce week-end à Londres.

Le classement actuel
Grâce à ce succès, Wehrlein passe donc en tête du classement général avec 180 points, avec un avantage de seulement 3 points sur Evans. Avec sa remontée conclue à la 7e place, Cassidy garde ses espoirs de titre vivants, bien qu’il descende de la première à la troisième position, avec un écart de 7 points par rapport à Wehrlein. En ce qui concerne les équipes, Jaguar maintient la première position devant Porsche, mais avec un écart maintenant réduit à 36 points, tandis que la marque de Stuttgart défend son avantage de 8 points au classement des constructeurs.


Djaffar KHODJA

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