La CAN-2025, prévue au Maroc, est actuellement sous la menace d’un boycott de la part de certains joueurs et sélections nationales en raison de son calendrier contraignant. Ce dernier coïncide avec les dernières journées de la phase aller de la plupart des championnats nationaux, et trois jours de la finale de la Coupe arabe de la FIFA 2024, imposant ainsi un enchaînement intense de compétitions pour les joueurs africains et arabes, tant dans leurs clubs nationaux qu’étrangers. Cette situation a suscité des appels pour que le tournoi soit reporté et reprogrammé en 2026, afin d’éviter les conflits de calendrier et de permettre aux joueurs de participer dans des conditions optimales. Le débat se concentre sur la nécessité de trouver un équilibre entre les intérêts des fédérations nationales, des clubs et des joueurs pour assurer la réussite et la participation maximale à cet événement majeur du football africain.
Reprogrammer en été 2025 ou début 2026, l’idéal !
Il faut souligner que l’enchaînement de plus de 60 matches pour certains joueurs pendant la période de la CAN-2025 suscite effectivement des préoccupations légitimes concernant leur santé et leur condition physique. Un calendrier aussi chargé augmente significativement les risques de blessures et d’épuisement, ce qui pourrait compromettre à la fois les performances individuelles et collectives des joueurs. Face à cette réalité, plusieurs observateurs et parties prenantes appellent à une reprogrammation du tournoi pour l’été 2025 ou début 2026. Ce report permettrait aux joueurs de participer à la CAN dans des conditions plus favorables, avec une période de récupération et de préparation adéquates. Cela pourrait également éviter les conflits de calendrier avec les championnats nationaux, assurant ainsi une meilleure participation et une compétition de qualité pour cette importante compétition du football africain.
Un tournoi sans stars !
Les menaces d’absence des joueurs pour la CAN-2025 ne sont pas seulement préjudiciables pour les équipes participantes, mais également pour le pays hôte, le Maroc. Si les principales stars du football africain décidaient de ne pas participer en raison du calendrier difficile et de la surcharge de matches, cela pourrait avoir un impact considérable sur l’attractivité et le prestige du tournoi. Pour la Confédération africaine de football (CAF), une CAN sans ses meilleures stars aurait des répercussions négatives significatives. Cela pourrait nuire à l’image de la compétition et diminuer sa qualité perçue, ce qui affecterait le développement et la promotion du football africain à l’échelle mondiale. Il est primordial que les parties prenantes trouvent des solutions équilibrées pour concilier les intérêts des joueurs, des clubs et des fédérations, tout en préservant l’excellence et l’attrait de la CAN.
Djamel ABED