L’entraîneur espagnol juan Carlos Garrido est très en colère par la tournure qu’est en train de prendre le cas de son joueur Mohamed Aït El-Hadj. Le coach usmiste n’admet point cette pression que certaines parties tentent d’exercer sur lui, à travers quelques supporters, afin de le pousser à prendre des décisions techniques desquelles il n’est pas du tout convaincu. Il est persuadé qu’il y a anguille sous roche et de la manipulation dans l’air. En s’exprimant sur le sujet après le dernier match face à Al Hilal de Benghazi, le technicien ibérique était ferme et clair à la fois. A ses yeux, Aït El Hadj n’est pas plus méritant que les joueurs utilisés, depuis son arrivée. « Je n’ai aucun problème avec Aït El Hadj. Ce joueur fait les frais de mes choix tactiques que j’assume et que j’ai toujours assumés là où je suis passé. Certains cherchent peut-être à semer la zizanie au sein de l’équipe et je leur dis d’aller voir ailleurs, car cela ne sert absolument à rien de créer des histoires qui n’ont pas lieu d’être.
Ce n’est pas dans l’intérêt de l’équipe », avait-il une fois de plus tenté d’expliquer pour celui qui veut l’entendre. D’ailleurs, le jeune attaquant usmiste est retenu pour le prochain voyage en Afrique du Sud, en prévision de la rencontre contre Supersport United. Toutefois, Juan Carlos Garrido ne veut surtout pas céder à la pression. Le fait d’avoir laissé le joueur sur le banc tout au long de la dernière rencontre contre les Libyens d’Al Hilal, alors que tout le stade, ou presque, scandait le nom d’Aït El Hadj en est la meilleure preuve. Il l’a même fait savoir à ses proches qu’il n’hésitera pas à prendre toutes les décisions possibles afin de préserver la discipline au sein du groupe et un bon état d’esprit entre les joueurs, quitte à sacrifier les éléments qui tenteront de remettre en cause son autorité. Aït El Hadj est, désormais, averti.
K. K. E.
