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YOSEIKAN BUDO – Stage technique et passage de grades à M’sila : Mohamed Ouechène : «Il nous faut développer notre sport à travers le pays»

La Fédération algérienne de yoseïkan budo a organisé les 3 et 4 janvier dernier, à la salle omnisports de la ville de M’sila, un stage de formation technique et de passage de grades, sous la direction des cadres de l’instance fédérale, notamment le président Ahmed Bouaraba et le Maître Belkacem Lachache.

Par Mourad Mellah

Ouvert à l’ensemble des pratiquants de la discipline du yoseïkan budo, ce stage a suscité un grand engouement au vu de l’importante présence des sportifs des deux sexes, venus en force des quatre coins du pays assister à des séances de formation et se familiariser davantage avec les règles régissant les passages de grades à partir du 1er dan et jusqu’au 5e, mais également déterminer les postulants au grade du 1er kyu, à l’issue de l’examen prévu à cet effet.

Visiblement, la Fédération de yoseïkan budo aspire, à travers ces différents regroupements, à donner à ce sport une identité propre à même de le démarquer des autres.

Pour en savoir plus sur ce stage, nous avons sollicité un entretien de l’un de ses bénéficiaires, Mohamed Ouechène en l’occurrence, grade de 2e dan, venu d’Aïn Defla, qui a volontiers accepté de se confier à nos lecteurs.

Voulez-vous nous parler du stage de passage de grade que vous avez effectué dernièrement à M’sila ?

Certainement. Tout d’abord, je voudrais rendre un grand hommage au président de notre Fédération, Ahmed Bouaraba, pour tous les efforts qu’il a déployés au service des athlètes depuis qu’il a pris les commandes de cette instance. M. Bouaraba ne cesse en effet de multiplier les contacts entre les wilayas afin de créer un terrain d’entente et une ambiance favorable au travail de groupe, tout en encourageant une certaine dynamique pour aller de l’avant et atteindre les objectifs escomptés. Je dirais aussi qu’il a réussi à rassembler les acteurs de ce sport autour d’une vision commune en faveur de la vulgarisation et le développement du yoseïkan budo dans notre pays.

Quels étaient les objectifs assignés de ce stage ?

Ouvert à l’ensemble des pratiquants de la discipline, ce stage a suscité un grand engouement au vu de la présence importante des sportifs des deux sexes, venus des quatre coins du pays assister à des séances de formation et se familiariser davantage avec les règles régissant les passages de grades dès le 1er dan et jusqu’au 5e, mais également déterminer les postulants au grade du 1er kyu, à l’issue de l’examen prévu à cet effet.

Que pourriez-vous dire sur l’encadrement des stagiaires ?

A vrai dire, notre sport est basé sur une véritable discipline et nos encadreurs, connus pour leur sérieux, ne manquent pas de dévouement et d’abnégation dans la formation des futurs cadres. C’est ainsi que les Maîtres Belkacem Lachache, Djamel Baraka, Hamza Tahi et Hacène Achouri continuent de nous transmettre leurs savoir et savoir-faire et de tout faire pour inculquer rigueur et discipline aux adeptes de ce sport.

Peut-on savoir où en est ce sport dans votre wilaya, et notamment si Aïn Defla dispose d’une ligue de la discipline ?

Franchement, nous n’avons pas encore créé notre propre ligue car nous ne disposons que de 4 sections : à Aïn Lechiakh, Djendel, Khemis Miliana, Oued Chorfa. Il nous manque donc une autre section pour atteindre le minimum exigé pour que nous puissions nous engager officiellement à la Fédération.

Cet état de fait ne vous a-t-il pas découragé ?

Absolument pas. Nous avons déjà mis sur pied des sections dans quelques villes afin d’encourager les jeunes à adhérer à ce sport qui attire de plus en plus d’adeptes.

A quel club êtes-vous affilié ?

Actuellement, je suis adhérent au club Moustakbel Khemis Miliana et suis à la tête de la section de yuseikan budo, en compagnie de mon ancien élève et aujourd’hui collègue, Mohamed Bennia. Je suis en charge de plus de 100 athlètes entre minimes, cadets et juniors, dont 80 âgés de moins de 13 ans.

Etes-vous satisfait du niveau de vos capés ?

Parfaitement. Nous comptons une 3e place en Championnat B et mes athlètes bénéficient d’une bonne appréciation dès leur première sortie et je peux dire qu’ils en ont séduit plus d’un.

La preuve donc qu’un travail de qualité se fait au niveau de votre section, n’est-ce pas ?

Je ne voudrais pas paraître prétentieux, mais je dois dire que je suis fier de l’assiduité et du sérieux de mes élèves lors des entraînements. Ils se donnent à fond et s’appliquent comme il se doit. D’ailleurs, notre niveau est en constante progression, ce qui nous a valu 6 ceintures de 1er kyu.

Peut-on connaître vos perspectives d’avenir ?

Nous souhaitons élargir la pratique de ce sport à travers le plus grand nombre possible de wilayas et développer notre action dans la sérénité. Personnellement, je nourris un grand espoir de pouvoir un jour former des arbitres à l’échelle nationale et maghrébine, voire internationale.

BON A SAVOIR

Le Yoseikan budo est un art martial développé à la fin des années 1960 et fondé officiellement en 1975 par Hiroo Mochizuki, né en 1936 à Shizuoka (Japon) et fils de Minoru Mochizuki à qui il doit l’essentiel de ses connaissances. Cette méthode originale met en évidence la logique commune entre les différentes techniques de combat à mains nues ou avec armes, fil conducteur appelé « mouvement ondulatoire ». La puissance du corps tout entier est sollicitée puis transmise à un membre ou une extrémité, par un mouvement d’onde. Ceci permet d’optimiser la puissance et l’efficacité de tout mouvement.

Le répertoire technique et pédagogique étant en perpétuelle évolution et amélioration, les possibilités sont quasiment infinies. Les seules limites étant la créativité de l’enseignant et le respect de l’intégrité physique des pratiquants.

Les pratiquants portent une tenue formée d’une veste croisée bleu marine et un pantalon blanc à bande bleue. Débutant ou créateur de la discipline, tous portent la même ceinture blanche et bleue, représentant l’union du yin et du yang et symbolisant le principe d’onde.

Source : wikipedia.org

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