Mondiaux U23 Bangkok (Thaïlande) : Cherif Waeil Mammeri conserve son titre mondial
Loin des feux de la rampe, le boxeur algérien Waiel Cherif Maameri, (+91 kg , a été sacré champion du monde de Muay-thai des moins de 23 ans, en s’imposant jeudi à Bangkok en Thaïlande devant le Hongrois Ladover Balint en finale des Mondiaux 2023.
Par Sadek Belkheïr
En effet, l’athlète algérien a réussi à conserver son titre mondial de la boxe thaïlandaise, Muay-thaï, décroché l’an passé aux Émirats Arabes Unis, en battant ce jour-là, un adversaire d’Ouzbékistan. Le sacre de Waiel Cherif Maameri, est d’autant plus éclatant, puisqu’il a récidivé deux années de suite. Par cette victoire acquise cette fois en Thaïlande, le champion national, s’inscrit dans l’histoire de ce sport en Algérie, comme étant le premier champion du monde algérien du Muay-thaï à décrocher ce titre deux fois de suite. Pourtant, ce n’est pas aisé, pour un athlète de cette discipline d’accéder à cette prestigieuse compétition mondiale, où les combattants les plus chevronnés de Muay-thaï au monde, se retrouvent à Bangkok, pour des duels de haut niveau. Chaque année, lors de ce prestigieux événement, les athlètes peuvent faire l’étalage de leurs capacités techniques, leur endurance et leur esprit combatif. A noter que cette compétition mondiale de Bangkok a regroupé près de 650 athlètes représentant 102 pays. L’Algérie a été représentée par quatre athlètes. Outre Waiel Cherif Maameri, on citera Abdelmounem Basta (-60 kg), médaille d’argent de sa catégorie, après sa défaite en finale face à Mazhid Tamaev (athlète neutre), et deux dames, Chahinaz Bouaicha ( -63,5 kg) , qui a réussi à décrocher la médaille de bronze de sa catégorie après sa défaite en demi-finale face à l’Australienne Shannon Gardiner.
L’autre Algérienne engagée c’est, Khaoula Marzoug (-54 kg), éliminée au premier tour de la compétition. La sélection nationale a été encadrée par le coach national Rabah Zeghaba et son adjoint Mustapha Fellek. Contacté à l’issue du sacre, l’entraineur et formateur au club Ennour d’Oran de Waiel Cherif Maameri, nous dira : « Waiel est notre fierté. On n’a à aucun moment douté des capacités de notre champion qui s’est comporté de fort belle manière. C’est tout simplement un battant qui ne recule devant rien. Son caractère et sa grande détermination sont sa force. Félicitations Waiel, de même aux autres athlètes nationaux qui se sont aussi illustrés ». Nous y reviendrons plus largement sur cet évènement dès le retour au pays de Waiel Cherif Mammeri et de la sélection nationale. Par ailleurs, il convient de rappeler, selon Wikipédia que le muay-thaï, boxe thaïlandaise ou encore boxe thaï, est un art martial et un sport de combat, classé en Occident parmi les boxes pieds-poings. Il est surnommé « l’art des huit membres » en référence aux huit parties utilisées des bras et des jambes. Les pratiquants sont appelés nak muays.
Le muay-thaï trouve son origine dans des pratiques martiales ancestrales, notamment dans le muay boran (boxe traditionnelle) et le krabi krabong (pratique avec les armes). Il est le plus populaire des boxes du Sud-Est asiatique (boxe birmane, khmère, laotienne, vietnamienne et boxe chinoise) et doit sa popularité au fait qu’il soit une discipline nationale professionnalisée. Sa pratique permet à de nombreux sportifs, entraîneurs, managers et promoteurs, d’en tirer un marché lucratif en Thaïlande générant autour tout autour de la discipline une économie non négligeable. Comme les boxes apparentées, le muay-thai a la réputation d’être une pratique de combat particulièrement virile et on lui reproche, par erreur, de répandre l’idée selon laquelle « tous les coups sont permis ».
S.B
