Championnat d’Afrique, Tunisie-2023 (5e journée) – L’Algérie porte son total de médailles à 56, dont 12 en or
Les athlètes algériens ont accru leur total de médailles lors de la cinquième journée du Championnat africain de lutte pour les moins de 17 ans, les moins de 20 ans et les seniors (dans les deux sexes) qui se déroule en Tunisie. L’Algérie compte désormais 56 médailles (12 en or, 26 en argent et 18 en bronze).
Par M.B
Les lutteurs seniors (lutte gréco-romaine) ont remporté 13 médailles (5 en or, 5 en argent et 3 en bronze). Les médailles d’or ont été remportées par Mohamed Yassine Dridi (55 kg), Abd El Jaber Jabbari (63 kg), Abdelmalek Merabet (72 kg), Abd El Karim Wakkali (82 kg) et Bachir Sidi Azza (87 kg). Les médailles d’argent ont été remportées par Issac Ghaio (67 kg), Akram Boujemline (77 kg), Adam Boujemline (97 kg), Chaima Chebila (50 kg) et Jameela Achouak Tikouk (55 kg), alors que les médailles de bronze ont été l’œuvre de Hicham Kouchit (130 kg), Ibtissam Doudou (53 kg) et Rayan Houfaf (57 kg). Les lutteurs juniors en lutte libre ont terminé leur participation à la compétition continentale avec 23 médailles (3 en or, 9 en argent et 11 en bronze). Quant aux moins de 17 ans, l’Algérie a remporté 20 médailles (4 en or, 12 en argent et 4 en bronze), portant le total à ce jour à 56 médailles (12 en or, 26 en argent et 18 en bronze). L’Algérie participe à l’événement continental en Tunisie avec une équipe de 26 lutteurs, dont 9 lutteuses, engagés dans les disciplines de la lutte libre, de la lutte gréco-romaine et de la lutte féminine. Quant aux moins de 20 ans, l’Algérie a engagé 15 lutteurs et 9 lutteuses, tandis que l’équipe seniors participe à la compétition en Tunisie avec 25 athlètes, dont 6 lutteuses.
En plus du Championnat africain de lutte, l’équipe nationale seniors participera aux compétitions du Championnat africain de lutte de plage qualificatif pour les Jeux olympiques de Paris 2024, prévus à la plage de Hammamet (Tunisie) le 21 mai. Le tournoi est limité à cinq catégories : 50 kg, 60 kg, 70 kg, plus de 70 kg et 90 kg. Il convient de rappeler à nos lecteurs que la lutte selon Wikipédia, est une discipline sportive et un sport de combat. Il en existe un très grand nombre de variétés mais on peut en distinguer trois principales : la lutte libre (LL), la lutte gréco-romaine (GR) et la lutte féminine (LF). La lutte est un système de combat à mains nues au cours duquel les adversaires se mesurent au corps à corps. L’objectif est de remporter le combat soit en faisant tomber l’adversaire au sol et en maintenant ses deux épaules collées au tapis : c’est le tombé, soit en gagnant aux points. Il existe cependant des règles particulières selon les différents styles. Ne pas confondre avec le catch aussi nommée « lutte professionnelle ».
Aujourd’hui, on dénombre des centaines de styles de lutte différents dans le monde entier. Et de nombreux pays ont des styles locaux, comme le style Glíma en Islande, Schwingen en Suisse, la lutte Cumberland en Grande-Bretagne, le Gouren en Bretagne (France), la Istrumpa en Sardaigne (Italie), le Grech en Tunisie, la Lucha Canaria aux îles Canaries, la lutte léonaise dans le nord de l’Espagne ou la Lutte sénégalaise, etc.Mais de nos jours, ce sont principalement les quatre styles cités qui sont pratiqués dans le cadre des compétitions de lutte. La lutte libre est semblable au style de lutte universitaire américain. Les prises sont en nombre presque illimité à condition de ne pas être dangereuses et peuvent être appliquées à n’importe quelle partie du corps. La lutte gréco-romaine limite les prises à la partie supérieure du corps.
