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ATP Marseille – Wawrinka : « Je peux monter bien plus haut »

Qualifié pour son deuxième quart de finale en deux semaines sur le circuit, Stan Wawrinka retrouve doucement mais sûrement un niveau de jeu intéressant. A l’image d’un Andy Murray, le Suisse, qui fera son retour dans le Top 100 ce lundi, étonne par sa persévérance à ce stade avancé de sa carrière avec l’objectif de redevenir une menace pour les meilleurs.

Faire confiance au processus. C’est littéralement (« Trust the process » en anglais) son credo, et force est de constater qu’il porte peu à peu ses fruits. A presque 38 ans (il les aura le 28 mars), Stan Wawrinka sait qu’il n’a plus beaucoup de temps devant lui sur le circuit. Et pourtant, c’est sa capacité à ne pas se précipiter, à franchir les étapes les unes après les autres qui pourrait bien lui permettre de vivre les derniers grands frissons après lesquels il court. Comme à Rotterdam la semaine dernière, il est au rendez-vous des quarts de finale à Marseille, signe qu’il monte en puissance.

Il ne s’agit pas de dire que « Stanimal » est de retour. Tennistiquement, le Vaudois est encore loin d’avoir retrouvé sa plénitude. Mais son niveau moyen, lui, augmente. Membre du Top 50, Richard Gasquet a pu s’en apercevoir en l’affrontant aux Pays-Bas et dans la cité phocéenne avec deux défaites à la clé dans des batailles « vintage » de revers à une main qui ont régalé les puristes. Il ne s’agit pas ici d’affirmer que Wawrinka s’est promené, loin s’en faut. Il s’est même retrouvé dos au mur mercredi soir 6-4, 4-2 et n’en menait pas large.

« J’ai très mal commencé, a-t-il admis après la partie. J’ai du mal à trouver mon rythme, mon jeu sur la surface qui est assez compliquée. J’ai essayé de me battre malgré tout. J’ai vu qu’il était vraiment entamé physiquement avec son long match d’hier (mardi contre Laurent Lokoli, NDLR), il a quand même joué plus de trois heures. Je sais ce que c’est : c’est difficile le lendemain et il s’est bien arraché. Richard reste un grand champion et un exemple pour énormément de monde. Ce n’est jamais évident de le jouer : il est tellement fort, tellement talentueux. J’étais un peu sur les ‘pattes arrières’ comme on dit, et un peu hésitant parce qu’avec lui, on ne sait jamais ce qui va arriver. J’ai eu un peu de réussite pour le rebreaker et j’ai senti qu’il avait pris un coup. »

 

 

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