Binotto : « Je n’aurai pas recruté Hamilton »

Le décompte arrive à son terme. Le transfert sensationnel qui a marqué le début de la saison 2024 commencera à produire ses premiers effets dans moins de trois mois, lorsque l’aventure de Lewis Hamilton chez Ferrari débutera officiellement. Ce sont deux entités qui, cette année, ont certes obtenu des satisfactions relatives en améliorant leurs performances par rapport à 2023, mais qui ne sont pas encore là où elles souhaitent être : au sommet. Et c’est là la grande mission de Sir Lewis et de la Scuderia. Ferrari, toutefois, possède déjà son pilote de référence, qui n’est autre que Charles Leclerc. La relation entre le Monégasque et le septuple champion du monde sera l’un des sujets brûlants de 2025 et fait déjà couler beaucoup d’encre, bien avant qu’ils n’aient passé la moindre minute ensemble en tant que coéquipiers.

Selon Mattia Binotto, ancien team principal de Ferrari, l’acquisition d’Hamilton s’avérera une erreur pour la Scuderia : « Je ne l’aurai pas pris chez Ferrari. Mais lui a bien fait de venir, je partage son choix », a-t-il confié au quotidien italien Corriere della Sera. Il sous-entend donc que c’est l’équipe qui pourrait pâtir de cette manœuvre, et non le pilote. « Ferrari avait misé sur d’autres pilotes. Et si le talent c’est Leclerc, c’est lui, je pense, qu’il faut l’accompagner vers l’objectif. » Bien que Ferrari soit consciente que le duo Hamilton-Leclerc pourrait poser des problèmes de gestion en interne, un tandem de cette envergure pourrait justement pousser le numéro 16 à se dépasser encore davantage, comme il l’a déjà fait au cours des quatre années passées aux côtés de Carlos Sainz.