McLaren a été sommée par la FIA de modifier la conception de son aileron arrière après des débats concernant son « mini-DRS » utilisé lors du Grand Prix d’Azerbaïdjan.
L’élément supérieur de l’aileron semblait pivoter pour ouvrir l’écart entre les fentes, ce qui a conduit des équipes rivales à questionner sa légalité. Bien que l’aileron soit conforme aux règlements actuels et qu’il ait passé tous les tests statiques imposés par la FIA, l’instance dirigeante a tout de même demandé à McLaren d’apporter des modifications. Le principal problème soulevé concerne la flexion de l’élément supérieur pendant la course, qui serait induite par des facteurs aérodynamiques ou thermiques, une situation interdite par la directive technique TD34 de la FIA. Celle-ci stipule que les composants ne peuvent pas être conçus pour se déformer de manière intentionnelle en fonction de conditions dynamiques. McLaren pourra utiliser cet aileron à faible traînée lors des courses où il est pertinent, mais des modifications devront être apportées pour empêcher cette flexion anormale.
La décision de la FIA fait suite à l’inquiétude des autres équipes qui craignaient qu’une validation de cette conception n’entraîne une course à l’optimisation excessive des règlements. Un directeur d’équipe a souligné que, même si la flexion sous des charges aérodynamiques est inévitable dans une certaine mesure, les règlements restent clairs sur le fait que les composants ne doivent pas être conçus pour exploiter cette flexibilité. La FIA devra ainsi définir clairement les limites acceptables pour éviter de créer un précédent.
Djaffar KHODJA
