MOTOSPORTS

Leclerc triomphe chez Ferrari

Grand Prix d’Italie

Stratégie audacieuse avec un seul arrêt, pilotage parfait, Charles Leclerc s’est imposé à Monza, dans le temple de la vitesse, devant les deux McLaren (dans le désordre) de Piastri et Norris, pourtant parti en pole position. Dans la ferveur de Monza, Ferrari réalise un chef-d’œuvre stratégique grâce à Charles Leclerc. Le Monégasque, avec un seul arrêt au stand, démolit les certitudes de McLaren et devance Oscar Piastri et Lando Norris, respectivement deuxième et troisième à l’arrivée – tous deux, comme l’ensemble des pilotes à l’exception de l’autre Ferrari de Carlos Sainz, ayant adopté une stratégie à deux arrêts. En effet, durant les 14 derniers tours, Leclerc a géré la SF-24 et ses pneus à la perfection, a résisté au retour du pilote australien et a offert aux tifosi italiens une victoire spéciale dont on parlera encore longtemps. Pour Charles, il s’agit de sa deuxième victoire à Monza après celle de 2019, mais cette année, il s’est surpassé : il a réussi à s’imposer chez lui à Monaco et en Italie, sur les terres de Ferrari.

Injection de confiance

Ces journées sont une formidable injection de confiance. Monza confirme son statut de lieu magique pour Ferrari, un circuit où la logique peut être renversée. Cela s’est produit tant de fois dans le passé, et encore ce week-end. Le directeur d’équipe, Fred Vasseur, a toujours dit qu’il ne fallait pas dramatiser quand les choses ne vont pas, et il a eu raison. Ferrari a gagné parce qu’elle a su allier vitesse et lucidité dans les moments décisifs. Tout a fonctionné, surtout la détermination de Leclerc, qui a réalisé un chef-d’œuvre en gérant ses pneus sans perdre son sang-froid, même lorsqu’il a perdu la position au profit de Lando Norris après le premier arrêt, ce qui rappelle une autre victoire, d’un autre pilote Ferrari, Sebastian Vettel, à Sakhir, au Bahreïn, en 2018, où il avait dû lutter jusqu’au dernier virage face à la Mercedes de Bottas, pourtant sur une stratégie à 2 arrêts (contre un pour lui).

McLaren « déçue »

La McLaren est la grande perdante de la journée, malgré les deux pilotes sur le podium. Avec une voiture qui est actuellement la référence technique, elle a dû se contenter du podium après avoir mené presque toute la course. Jusqu’au moment du second arrêt. C’est à ce moment-là que Ferrari, prenant la tête, a décidé de ne plus la lâcher, et avec Leclerc, elle y est parvenue. Norris, troisième, a gagné peu de points sur Max Verstappen, arrivé sixième derrière Carlos Sainz et Lewis Hamilton. À Woking, de nombreuses discussions devront avoir lieu, car toute la gestion de la course n’a pas semblé optimale. Après le départ, Norris a gardé la tête, mais dès la première chicane, il a été attaqué et dépassé par Piastri, perdant de la vitesse et sa position face à Leclerc, qui a immédiatement trouvé enthousiasme et énergie.

Russel (Mercedes), parti 3e, a failli tout perdre au premier virage, mais finalement limite la casse et franchit la ligne à la 7e place, devant l’autre Red Bull de Pérez. Albon emmène la Williams qui est naturellement délestée, lui qui a toujours été à son aise sur ce tracé, a terminé à la 9e place, alors que Magnussen complète le Top 10. Ce dernier sera absent de la prochaine course à Baku dans deux semaines, et ce, suite à un incident durant la course avec Gasly, qui lui a valu une pénalité de 2 points sur sa super licence (qui en compte 12), et ayant consommé la totalité des points, le règlement stipule qu’il doit obligatoirement purger une suspension d’un Grand Prix, il devrait vraisemblablement être remplacé par Oliver Bearman.


Djaffar KHODJA

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