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Adel Bousmal : « Mettre mon expérience au profit des jeunes gardiens »

C’est un gardien de but de handball algérien, qui a fait les beaux jours de certains clubs nationaux, dont GS Boufarik, GSP, Chabab de Baraki, Itihad Blida et la JSE Skikda, ainsi qu’un passage d’une saison dans le championnat turc, au club de Mesleki Yeterlilik d’Ankara, où il a acquis une bonne expérience. International, Il a concouru pour défendre les couleurs nationales dans plusieurs compétitions internationales.

Il a participé aux Championnats du monde de 2011 en Suède, de 2013 en Espagne et de 2015 au Qatar, ainsi qu’aux championnats d’Afrique au Maroc, en 2012, en Egypte en 2016, au Gabon en 2018 et en Tunisie en 2020, sans compter une participation aux Jeux africains en 2011. Lors de la dernière coupe d’Afrique des clubs disputée à Oran le mois d’avril, il a été sacré meilleur gardien.

Faites-vous connaître à nos lecteurs ?
« Je suis un gardien de but de handball, âgé de 39 ans, ayant honoré les couleurs nationales dans pas mal de compétitions internationales et ayant également porté de certains clubs nationaux, dont actuelle formation de la JSE Skikda. J’ai débuté ma carrière de handballeur en étant jeune dans le scolaire. Durant cette période, l’entraîneur Aouisset, m’avait repéré et mis sous sa coupe. C’est ce dernier, qui m’avait orienté, pour devenir gardien de handball, et surtout il a contribué fortement à ma progression. J’ai fait mes premiers pas au club Chabab Skikda. Par la suite, j’opte pour le club Widad de Skikda, où j’ai en parallèle, réussi mon bac. Une fois mon bac en poche, je me suis déplacé à Blida, pour poursuivre mes études supérieures universitaires ».

Vous étiez alors obligé de changer de club, n’est-ce pas ?
« Certes, j’ai signé une licence au club de l’Itihad de Blida, pour une période importante dans ma cartière. En pleine progression, je change de club, pour Jil de Boufarik, où j’ai contribué à l’accession de l’équipe en division excellence en 2006. Sans m’arrêter là, je change encore de club, pour aller au Chabab de Baraki et c’est à partir de là, que je tente une expérience au sein d’un club turc à Ankara ».

Votre bonne expérience de gardien, vous a donc permis de rejoindre l’équipe nationale et pour une durée de 11 années ?
« Fortifié par mes bonnes capacités de gardien, j’ai été appelé en sélection nationale en 2010 en prévision des championnats du monde de Suède en 2011 au temps de l’entraîneur Adel Bouchekriou. Une bonne opportunité, qui m’a ouvert toutes les portes. Mon parcours de 11 années en équipe nationale, a été jalonné de défis et de moments agréables, avec une participation à trois championnats du monde et à quatre championnats d’Afrique. Mon meilleur souvenir, reste la finale du championnat d’Afrique en 2012 face à l’Egypte, disputée au Maroc, où on a effectué une remontada exceptionnelle, ce qui a émerveillé l’assistance et donné des ailes à notre équipe. Mon parcours en sélection nationale a été fructueux. J’ai quitté la sélection nationale en 2020 après la coupe d’Afrique, avec le sentiment d’avoir bien accompli ma mission en honorant les couleurs nationales. Il était temps pour moi de laisser la place à des gardiens de la jeune génération ».

Un mot sur votre expérience en Turquie …
« En 2016, le club turc de Mesleki Yeterlilik, qui active à Ankara, m’a contacté pour renforcer son équipe, considérée parmi les meilleures formations de Turquie. Les contacts ont vite abouti à la signature d’un contrat de deux années. Une bonne expérience, qui m’a permis d’évoluer dans un championnat professionnel, très relevé composé de nombreux excellents joueurs européens. Les responsables de ce club turc et les joueurs, m’ont vite adopté et de mon côté j’ai donné le meilleur de moi-même pour honorer la confiance placée en moi. A ma deuxième saison, ce club a été frappé de plein fouet par la crise économique, qui avait secoué la Turquie. J’ai dû alors quitter ce club turc pour rentrer à la maison. Au retour au pays, je rejoins le club Esperance de Skikda l’une des meilleures formations au niveau national ».

Vous êtes détenteur d’un diplôme d’entraîneur IHF C, quels sont vos projets ?
Je suis actuellement en fin de carrière, alors j’ai pris mes devants, pour passer de l’autre côté de la barrière, en songeant au coaching. Déjà, j’ai commencé à encadrer les petites catégories de mon club, avant de décrocher mon diplôme international d’entraîneur principal IHF C. Je suis également en possession d’un diplôme international d’entraîneur des gardiens IHF 2 et ce, malgré qu’en Algérie, l’entraîneur des gardiens n’est pas bien considéré, alors que ce poste est important est constitué 50% de l’équipe.

Un dernier mot pour conclure …
Je dis aux responsables de cette discipline, que l’Algérie détient un réservoir de bons jeunes talents, ne demandant que d’être considérés et bien pris en charge. Le handball national peut retrouver ses lettres de noblesses d’antan, pour peu que la politique actuelle soit changée avec de bons projets d’avenir. Merci à tous ceux qui me soutiennent ».

Propos recueillis par : Sadek Belkheir

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