En s’offrant les services du Sud-Africain Khanyisa Mayo Erick, les Belouizdadis croyaient que le président Rabehi allait focaliser ses efforts pour recruter un animateur du jeu et clore ainsi le recrutement ; lorsqu’on sait que le Chabab renferme dans sa composante deux autres attaquants à savoir Wamba et Derfalou qui évolue au même poste. Toutefois, le premier responsable du Chabab n’a pas encore dévoilé toutes ses cartes, il tient à assurer un véritable concurrent à l’attaquant Sud-Africain qui n’est plus à présenter, jetant son dévolu sur Aymen Mahious qui évolue actuellement à Yverdon Sport FC. A 26 ans le natif du Taher, est annoncé donc pour effectuer son retour dans le championnat algérien qu’il a quitté sur une bonne note, avec une consécration en Coupe de la CAF sous les couleurs de l’USMA. Selon une source digne de foi, les tractations entre le joueur et le Chabab remontent à plus d’une semaine, après avoir trouvé un accord sur toutes les modalités de son recrutement, il a mis la balle dans le camp de Rabehi pour trouver un accord avec son employeur.
Un prêt sans option de rachat
Afin de conclure la transaction, le président du Chabab a pris attache avec les dirigeants d’Yverdon Sport FC pour racheter le contrat du joueur. Toutes les Helvetiques ont exigé le prix assez fort pour offrir le fameux sésame au CRB, car même si Mahious n’a pas brillé comme les souhaitaient, il n’en demeure pas moins qu’il a réussi à inscrire sept buts lors du précédent exercice. Après de rudes négociations entre les deux parties, tout en mettant le joueur au parfum de leur évolution, un premier accord aurait été trouvé pour que Mahious puisse porter les couleurs du CRB pour une saison en prêt, mais sans donner une suite favorable à Rabehi qui voulait ajouter la clause de l’option d’achat. A moins d’un revirement de situation de dernière minute, Mahious sera la 10e recrue du CRB cet été, ce qui nous renseigne sur les ambitions de Rabehi à viser carrément le sacre en LCD si on tient compte de la qualité du recrutement effectué jusqu’à présent.
– K.M.
