Apparemment, les dirigeants du CRB sont en train d’agir de leur propre chef puisque le coach n’est pas du tout associé à l’opération recrutement du moment que tout se passe dans son dos. A se demander ce qu’il fait dans l’équation. Au sein de la formation belouizdadie, rien ne se passe comme prévu du moment que les dirigeants n’arrivent pas à faire avancer les choses dans le bon sens et n’arrivent pas à convaincre les supporters et ce qui s’est passé avec Charaf Eddine Amara hier n’est qu’une simple confirmation d’un malaise qui est en train de s’installer. Les dirigeants pensent bien agir en recrutant à tout va mais dans le même temps, ils oublient un paramètre des plus important, celui de l’entraîneur. Recruté il y a une semaine de cela, Corentin Martins est à Alger et souhaite réussir sa mission. Cependant, en n’étant pas associé à l’opération recrutement, le coach se retrouve dans une position inconfortable puisqu’il subit impuissamment le dictat des dirigeants. D’ailleurs, on se demande bien quelle est sa position dans tout ce qui se passe. Il faut dire que les dirigeants d’autres clubs ont compris et laissent le coach choisir les recrues comme la JSK, MCA et l’USMA mais au Chabab, ce sont les dirigeants qui recrutent et ça renvoie une image que le coach n’a aucune valeur et qu’il n’a même pas son mot à dire.
Il n’était pas au courant
Selon une de nos sources, Corentin Martins n’était pas au courant des négociations entre les dirigeants et les joueurs signataires bloqués par Charaf Eddine Amara. En effet, ce dernier n’a pas été informé des pistes scrutées car mis à part Jacques Mbé, il ne savait pas à quoi s’attendre. D’ailleurs, l’intervention de Charaf Eddine Amara se veut également un message pour les dirigeants afin de demander au coach de choisir les profils et les joueurs qu’il veut avoir.
Akram B.
