Rosato : « Travailler chez Ferrari, c’est parfois 60% de politique et seulement 40% de travail »

L’annonce de la prolongation pluriannuelle de Frédéric Vasseur à la tête de Ferrari est une bonne nouvelle pour Gino Rosato, ancien pilier de la Scuderia et fin connaisseur de ses rouages internes. Invité de l’émission Pitstop, le Canadien estime que ne pas reconduire le Français aurait été une grave erreur. « En 14 ans, Ferrari a eu cinq team principals. Moins de trois ans chacun en moyenne. Se séparer de Vasseur aurait signifié repartir encore une fois de zéro et gâcher deux ou trois saisons supplémentaires. Arrivabene a failli gagner, on l’a viré. Binotto aussi. Et Domenicali ? Quel idiot a pu penser qu’il fallait le congédier en 2014 parce que les résultats n’étaient pas là ? Vasseur est deuxième au championnat, il n’est pas si loin. » Rosato a aussi levé le voile sur les coulisses difficiles à Maranello : « Travailler chez Ferrari n’est pas simple. J’ai connu la Lotus et d’autres équipes anglaises : là-bas, c’est 70% de travail et 30% de politique. À Maranello, c’est parfois 60% de politique… ».

Djaffar KHODJA