C’est une situation complexe dont le dénouement ne sera connu qu’à l’issue des nombreuses rencontres entre les deux acteurs concernés, en l’occurrence le président de la Fédération algérienne de football (FAF), Walid Sadi et le désormais ex-sélectionneur national, Djamel Belmadi.
Il est vrai qu’officiellement, rien n’est encore acté par les deux parties, même si Belmadi aurait décidé de poursuivre ses fonctions à la tête de barre technique des Verts et aller au bout des qualifications pour la Coupe du monde 2026, le Bureau fédéral, dirigé par Walid Sadi s’y oppose fermement et insiste pour la résiliation du contrat liant la FAF à Djamel Belmadi. Campant sur sa position, le technicien algérien insiste, de son côté, de percevoir la totalité de son dû estimé à 7,5 millions d’euros, tandis que le premier responsable de l’instance faîtière ne peut aller au-delà de trois mensualités qui représentent néanmoins 750 000 euros.
De la tension dans l’air
Le moins que l’on puisse dire de la situation actuelle entre Walid Sadi et Djamel Belmadi est qu’elle extrêmement tendue. Selon des informations émanant de la bâtisse de Dely Brahim, la FAF aurait sommé Djamel Belmadi de s’exprimer dans les médias algériens afin de donner sa version sur la déconfiture en Coupe d’Afrique. Mais l’ancien coach de la sélection du Qatar ne va pas se taire et compte faire des révélations en France dans l’émission de Jérôme Rothen (RMC). L’on se dirige désormais vers une voie sans issue entre deux responsables au caractère bien trempé. Le bras de fer ne fait que commencer.
Djamel ABED